Abidjan accueille depuis le lundi 16 décembre 2024, la troisième édition du Forum économique public-privé Japon-Afrique (JAFEF) sous le thème « Collaborer avec l’Afrique pour créer de nouvelles valeurs et développer notre avenir« . Cette édition du JAFEF met en avant une vision collaborative et novatrice du partenariat avec la participation de plus de 100 entreprises japonaises. Cet événement majeur a été l’occasion pour le Japon de réaffirmer son engagement en faveur du développement du continent africain.
En effet, le vice-ministre japonais de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie, Masaki Ogushi, a annoncé un ambitieux plan d’investissement d’un milliard de dollars US pour 2025. Cette enveloppe financière considérable sera allouée à trois secteurs clés : la transformation numérique, la transition énergétique et le renforcement des infrastructures. Ce partenariat a pour objectif d’accompagner les pays africains dans leur modernisation et leur intégration dans l’économie mondiale. Au-delà de ces annonces financières, le JAFEF a été l’occasion de souligner l’importance de la coopération public-privé dans le renforcement des relations économiques entre le Japon et l’Afrique. Jun Karube, président de la Fédération des entreprises japonaises, a rappelé l’engagement du secteur privé japonais à investir dans le continent africain. Les entreprises nippones sont particulièrement intéressées par les secteurs de l’industrie, du changement climatique, de la formation professionnelle, de l’agroalimentaire et de l’énergie.
En soutenant le développement de ces secteurs, le Japon contribue à la création d’emplois et à l’amélioration des conditions de vie des populations africaines. L’événement s’est tenu sous la présidence du Premier ministre ivoirien, Robert Beugré Mambé et a réuni des représentants de gouvernements, d’entreprises et d’organisations africaines et japonaises. Le JAFEF se déroule en amont de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), une initiative du Japon pour soutenir le développement en Afrique. Il sert donc de préparation et de suivi aux engagements pris lors des sommets de la TICAD.
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