Face aux défis croissants liés à la sécurité énergétique mondiale, le secteur nucléaire suscite un intérêt grandissant auprès des nations en développement. Le Zimbabwe manifeste désormais son ambition d’intégrer le cercle des pays africains aspirant à maîtriser cette technologie stratégique, en s’appuyant notamment sur l’expertise russe dans ce domaine.
Les autorités zimbabwéennes ont récemment dévoilé leur stratégie énergétique nationale, plaçant le nucléaire au cœur de leurs priorités. Edgar Moyo, ministre de l’Énergie, a souligné l’importance de cette orientation lors d’une conférence de presse, précisant que le pays envisage particulièrement le déploiement de petits réacteurs modulaires.
Cette initiative s’inscrit dans un contexte marqué par des défis énergétiques majeurs. Le Zimbabwe fait face à des coupures d’électricité prolongées, tandis que la sécheresse impacte significativement la production hydroélectrique du pays. Pour concrétiser ses ambitions nucléaires, le gouvernement zimbabwéen a établi des partenariats avec des entreprises russes spécialisées et collabore étroitement avec l’Agence internationale de l’énergie atomique.
Sidney Gata, directeur général de la Zimbabwe Electricity Supply Authority, a présenté un plan ambitieux visant à diversifier le mix énergétique national. Outre le nucléaire, ce programme intègre le développement des énergies renouvelables, notamment l’éolien et le solaire. L’objectif est d’augmenter la capacité de production électrique du pays de 2.000 à 4.000 MW d’ici fin 2025, nécessitant la construction de 13.000 nouvelles centrales.
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