La Grèce lance une campagne nationale pour protéger les adolescents de l’addiction à internet, suivant l’exemple de l’Australie. Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a annoncé une stratégie visant à sensibiliser parents et enfants, tout en appelant les réseaux sociaux à une plus grande responsabilité.
Dans un discours à Athènes, Mitsotakis a dénoncé « l’immense expérimentation » menée sur les cerveaux des enfants, interpellant directement les géants du numérique sur leurs pratiques lucratives au détriment de la santé mentale des jeunes. Diverses études interpellent. En effet, les Grecs passeraient plus de 4 heures chaque jour sur les réseaux sociaux.
Des mesures concrètes annoncées en Grèce
Face à ce constat alarmant où un adolescent grec sur dix souffre d’addiction sévère à internet, le gouvernement déploie plusieurs outils. Un nouveau site de contrôle parental, parco.gov.gr, propose des guides détaillés pour sécuriser la navigation des enfants sur smartphones. De plus, un système de vérification d’âge avec limitations quotidiennes sera mis en place en avril.
Ces initiatives s’inscrivent dans la continuité des préoccupations exprimées par Mitsotakis en septembre dernier concernant les effets néfastes des réseaux sociaux : dépression, isolement, manque de sommeil et dépendance. Une décision dont les résultats seront forcément suivis de très près par la communauté internationale, certains pays faisant face au même problème.
De plus en plus de décisions vont en ce sens
Cette démarche grecque fait écho aux mesures strictes récemment adoptées en Australie, où les moins de 16 ans sont désormais interdits d’accès aux réseaux sociaux. Comme en Grèce, l’objectif est de lutter contre le trop-plein de plateforme et d’heures passées en ligne. Toutefois, cette approche suscite des débats, notamment auprès de l’Unicef, qui met en garde contre le risque de voir les jeunes se tourner vers des espaces numériques non réglementés.
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