Un pas de géant vient d’être franchi dans la réalisation du Gazoduc Africain Atlantique (GAA). Ce méga projet énergétique, qui reliera le Nigeria au Maroc en passant par plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, devrait révolutionner le secteur énergétique de la région. Lors de la récente session du Conseil des ministres de la CEDEAO, Omar Alieu Touray, président de la Commission, a annoncé la fusion du projet d’extension du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest avec celui du gazoduc Nigeria-Maroc. Cette décision indique une nouvelle avancée dans la concrétisation de ce projet ambitieux. » La CEDEAO a réalisé des progrès dans la fusion du projet d’extension du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest avec le projet de gazoduc Nigeria-Maroc« , a-t-il déclaré.
Le GAA, d’une longueur totale de près de 6 800 kilomètres, dont plus de la moitié en mer, permettra de transporter jusqu’à 30 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an. Ce gaz sera utilisé pour alimenter les industries, les centrales électriques et les ménages des pays traversés, contribuant ainsi à réduire leur dépendance aux énergies fossiles et à améliorer leur accès à une énergie propre et fiable. En outre, le GAA favorisera l’intégration économique régionale en renforçant les échanges commerciaux et en créant de nouveaux emplois. Le projet est divisé en plusieurs phases, la première consistant à étendre le réseau de gazoduc existant jusqu’en Côte d’Ivoire et au Sénégal. Les travaux devraient débuter dans les prochaines années, avec une mise en service prévue à l’horizon 2029.
Le GAA représente un investissement majeur pour l’Afrique de l’Ouest, estimé à environ 26 milliards de dollars. Il s’agit d’un projet stratégique qui permettra non seulement de sécuriser l’approvisionnement en énergie de la région, mais aussi de diversifier ses exportations et de renforcer sa position sur la scène énergétique mondiale. Le GAA constitue une opportunité pour l’Afrique de l’Ouest de renforcer son autonomie énergétique et de se développer de manière durable.
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