Une bonne nouvelle vient d’être annoncée pour le Burkina Faso : l’usine nationale de traitement des résidus miniers a déjà extrait plus de 93 kilogrammes d’or depuis son lancement en janvier dernier. Ces lingots d’or, issus du traitement de résidus miniers précédemment exportés, vont désormais alimenter la réserve d’or du pays. Cette réussite est le fruit d’un partenariat entre l’État burkinabè et le secteur privé national.
En effet, l’entreprise Golden Hand SA, chargée du traitement des résidus, est détenue à 40% par l’État et à 60% par des investisseurs privés burkinabè. Cette initiative permet non seulement de valoriser les ressources naturelles du pays, mais aussi de créer des emplois et de renforcer l’économie nationale. Grâce à cette nouvelle usine, le Burkina Faso renforce sa position en tant que producteur d’or en Afrique et montre la volonté du gouvernement burkinabè de développer un secteur minier profitable pour le pays.
Le pays dispose à présent d’un outil supplémentaire pour diversifier ses sources de revenus et réduire sa dépendance à l’aide internationale. La cérémonie officielle de remise des premiers lingots d’or a eu lieu le mardi 10 décembre 2024 à Ouagadougou. Elle a été présidée par le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo au nom du président du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, en présence du ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zabré Gouba.
Selon le ministre Yacouba Zabré Gouba, il reste encore plus de 298 tonnes de résidus miniers à traiter. L’extraction de l’or a été réalisée de manière endogène, a déclaré le directeur général de la société GOLDEN HAND SA, Joachim Marie Emmanuel Tapsoba, qui a remercié les autorités burkinabè pour leur confiance et leur soutien.
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