USA : les 3 menaces de Trump à ne pas prendre à la légère

Donald Trump (photo Mandel Ngan/Getty Images)

À l’occasion de Noël, Donald Trump et Joe Biden ont délivré des messages radicalement différents à la nation américaine. Alors que Biden a opté pour un message traditionnel centré sur des valeurs universelles, Trump a publié une série de déclarations provocatrices sur son réseau social Truth Social.

Le président élu a notamment réitéré ses menaces concernant le canal de Panama, accusant la Chine d’exploitation illégale et critiquant les tarifs de passage appliqués aux navires américains. Dans ce contexte tendu, il a nommé Kevin Marino Cabrera comme futur ambassadeur au Panama, tout en qualifiant ce pays de nation qui « arnaque » les États-Unis. Une sortie qui ne manquera pas de faire réagir le président élu, qui prendra ses fonctions au 20 janvier prochain.

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Tensions diplomatiques croissantes

Ces déclarations ont provoqué une vive réaction des autorités panaméennes, le président José Raúl Mulino rappelant fermement l’indépendance du canal vis-à-vis de toute puissance étrangère. Une manifestation anti-Trump s’est d’ailleurs tenue devant l’ambassade américaine à Panama, réunissant une centaine de protestataires, alors que le président n’a pas encore pris ses fonctions.

Trump a également évoqué dans son message le Canada et le Groenland, suggérant que le Canada pourrait devenir le 51e État américain et promettant une présence américaine au Groenland pour des raisons de sécurité nationale. Ces propos ont suscité des réponses fermes, notamment du Premier ministre du Groenland, Mute Egede, qui a rappelé que son territoire n’était « pas à vendre« .

Réactions internationales

Ces déclarations controversées illustrent la différence marquante entre l’approche diplomatique de Biden et celle de Trump, ce dernier maintenant sa ligne de confrontation directe avec les alliés traditionnels des États-Unis. Cette situation soulève des inquiétudes quant aux futures relations internationales américaines après l’investiture de Trump en janvier 2025. Ses premières semaines au pouvoir seront donc particulièrement scrutées.

Une réponse

  1. Avatar de Audiard
    Audiard

    Bahhh ça n’empêchera pas les russophobes de continuer à accuser la Russie de colonialisme.
    Les cons ça ose tout ….

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