De retour aux commandes des États-Unis dès le 20 janvier, Donald Trump développe sa vision géopolitique axée sur la résolution immédiate des conflits en cours. Le futur locataire de la Maison Blanche affirme détenir la clé pour résoudre la guerre en Ukraine et les tensions au Moyen-Orient. Cette promesse ambitieuse, formulée ce dimanche 22 décembre devant un parterre de jeunes conservateurs à Phoenix, repose sur une stratégie de négociation directe avec le président russe Vladimir Poutine.
Une diplomatie directe avec Moscou
Le dialogue Trump-Poutine constitue l’axe central de cette initiative diplomatique. Le président russe a manifesté son intérêt pour cette approche bilatérale, se déclarant disponible pour une rencontre rapide avec son homologue américain. Donald Trump envisage ces pourparlers dès son installation à la Maison Blanche, promettant des résultats spectaculaires en Ukraine sous 24 heures. Cette perspective de négociations au sommet intervient dans un contexte militaire tendu, marqué par la prise des villages de Lozova et Sontsivka par les forces russes, ainsi que par une attaque aux drones sur des immeubles résidentiels à Kazan, ville située à 1000 kilomètres de la frontière ukrainienne.
Kiev entre diplomatie et réalisme
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky adopte une position nuancée face à cette initiative américaine. Tout en manifestant sa volonté d’établir un dialogue constructif avec Donald Trump, il dresse un portrait sans concession de Vladimir Poutine, dépeint comme un dirigeant « dangereux » et « fou« . Cette caractérisation du maître du Kremlin par Kiev survient alors que ce dernier menace l’Ukraine de « destructions » accrues en réponse à l’attaque de Kazan, dont les images spectaculaires de drones percutant des gratte-ciels ont circulé sur les réseaux sociaux russes.
Une quête de stabilité mondiale
« Je vais mettre fin à la guerre en Ukraine, je vais arrêter le chaos au Moyen-Orient et je vais empêcher, je le promets, la Troisième Guerre mondiale« , a déclaré Donald Trump à Phoenix. Cette stratégie globale suscite néanmoins des interrogations sur la méthode employée, alors que l’Ukraine insiste sur la nécessité vitale du soutien américain dans sa résistance face à l’avancée russe. Le silence de Kiev sur l’attaque de Kazan, que Moscou lui attribue, illustre la complexité des rapports de force en présence. Vladimir Poutine, de son côté, a averti : « Quiconque tente de détruire quelque chose dans notre pays, quelle qu’en soit l’ampleur, devra faire face à des destructions encore bien plus importantes dans son propre pays. »
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