,

Afrique : ce pays veut augmenter ses ventes de café et de thé vers la Russie

Photo de Nathan Dumlao - Unsplash

Le Kenya se fixe un objectif ambitieux : tripler ses exportations de café et de thé sur le marché russe, où ces produits bénéficient d’une forte popularité. Cette stratégie s’inscrit dans une volonté plus large de renforcer les échanges commerciaux entre Nairobi et Moscou, tout en répondant à la demande croissante de ces produits en Russie.

Selon Peter Mutuku Mathuki, ambassadeur du Kenya en Russie, les consommateurs russes montrent un réel engouement pour le café et le thé kényans. « Il existe une bonne demande pour ces produits en Russie« , a déclaré le diplomate. Face à cet intérêt croissant, le Kenya cherche à exploiter pleinement ce potentiel en augmentant considérablement son offre sur le marché russe.

Publicité

Cependant, Nairobi adopte une approche stratégique. L’accent n’est pas mis sur l’augmentation des prix, mais sur l’amélioration de la production pour répondre aux besoins d’un marché en pleine expansion. « L’objectif est de comprendre comment produire davantage pour pouvoir exporter plus », a précisé Peter Mutuku Mathuki, soulignant ainsi la priorité accordée à l’optimisation de la chaîne de production.

Au-delà du café et du thé, le Kenya explore également des opportunités pour diversifier ses exportations vers la Russie. Le pays envisage d’introduire de nouveaux produits tels que les légumes et les fleurs sur ce marché. Cette démarche témoigne de la volonté de Nairobi de maximiser son potentiel agricole et horticole tout en diversifiant ses débouchés commerciaux à l’international.

Cette initiative s’inscrit dans un contexte de rapprochement économique entre le Kenya et la Russie. Nairobi voit en Moscou un partenaire stratégique pour développer ses exportations agricoles et renforcer son influence sur le marché russe. En retour, cette dynamique pourrait contribuer à équilibrer les échanges commerciaux entre les deux pays.

Si l’ambition kényane de tripler ses exportations de café et de thé vers la Russie est prometteuse, elle n’est pas sans défis. Le pays devra non seulement augmenter ses capacités de production, mais aussi s’assurer que ses infrastructures logistiques et ses mécanismes de distribution sont suffisamment solides pour soutenir cette croissance.

Publicité

En parallèle, Nairobi devra travailler avec les producteurs locaux pour garantir la qualité de ses produits tout en respectant les exigences du marché russe. Ce double défi (accroître la production tout en préservant l’excellence) sera crucial pour atteindre les objectifs fixés.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité