La Corée du Nord a effectué lundi son premier tir de missile de l’année 2025, un test supervisé par Kim Jong-un qui y voit un moyen de dissuasion face aux « rivaux » de son pays. Ce tir coïncide avec la visite à Séoul du secrétaire d’État américain Antony Blinken, effectuant sa tournée d’adieux avant l’arrivée de Donald Trump à la présidence.
Selon l’agence officielle KCNA, le missile hypersonique aurait parcouru 1 500 kilomètres à une vitesse dépassant douze fois celle du son. Bien que Kim Jong-un insiste sur la nature défensive de ce test, il souligne la capacité du missile à « porter un coup militaire sérieux » en traversant les systèmes de défense adverses.
Une quête d’armement controversée
Depuis des décennies, la Corée du Nord poursuit un programme d’armement ambitieux, défiant régulièrement les résolutions de l’ONU. Cette quête d’un arsenal militaire sophistiqué, incluant des armes nucléaires et des missiles balistiques, reflète la volonté du régime d’assurer sa survie face à ce qu’il perçoit comme des menaces extérieures. Ces développements suscitent l’inquiétude de la communauté internationale, particulièrement des États-Unis et de leurs alliés dans la région.
Le dirigeant nord-coréen a annoncé son intention d’accélérer le développement des capacités militaires du pays, visant à en faire une « puissance militaire ». Ce nouveau tir, condamné par Washington et Séoul, s’inscrit dans une série d’essais récents, dont des missiles balistiques à courte portée en novembre et un missile balistique intercontinental à combustible solide.
Une escalade des tensions régionales
Cette démonstration de force intervient dans un contexte de tensions croissantes dans la région, alors que la transition présidentielle américaine approche. Le timing de ce tir, coïncidant avec la visite de Blinken en Corée du Sud, semble être un message délibéré adressé à l’administration américaine entrante. Pour rappel, Trump prendra officiellement le pouvoir aux États-Unis, le 20 janvier prochain.
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