Face à une crise hydrique persistante, les pays du Maghreb misent sur les usines de dessalement pour assurer un approvisionnement durable en eau potable. En Algérie, une étape significative a été franchie avec le lancement de la mise en service expérimentale de l’usine de dessalement de Koudiat Drawich, située dans la wilaya d’El-Tarf. Cette installation illustre la stratégie nationale visant à renforcer la sécurité hydrique et à répondre aux besoins croissants en eau dans une région particulièrement touchée par le stress hydrique.
Le groupe Sonatrach a annoncé que cette phase expérimentale inclut la mise en eau de l’usine ainsi que des tests techniques approfondis. Ces essais visent à garantir la production des premières quantités d’eau dessalée destinées à la distribution. Ce processus fait suite à l’opération réussie de raccordement électrique à la centrale principale de l’usine, une étape clé réalisée la veille de l’annonce.
L’usine de Koudiat Drawich, une fois pleinement opérationnelle, promet de produire jusqu’à 300 000 mètres cubes d’eau par jour, ce qui permettra de desservir environ trois millions de citoyens dans la wilaya d’El-Tarf et les localités avoisinantes. Cette infrastructure s’inscrit dans un plan ambitieux comprenant cinq grands projets similaires, approuvés par le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Ces initiatives visent à renforcer les capacités d’approvisionnement en eau potable et à atténuer les impacts des pénuries d’eau.
En déployant ces stations de dessalement, l’Algérie cherche non seulement à combler les déficits hydriques actuels mais aussi à préparer un avenir où l’accès à l’eau potable devient une priorité stratégique. Le projet de Koudiat Drawich, désormais en phase de mise en service, témoigne d’un engagement national en faveur de solutions durables face aux défis climatiques et environnementaux.
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