La relation entre la France et l’Algérie sur la question des expulsions a longtemps été marquée par des tensions diplomatiques. Depuis plusieurs années, l’Algérie refuse régulièrement d’accorder les laissez-passer consulaires nécessaires au retour de ses ressortissants expulsés de France. Cette position ferme des autorités algériennes complique considérablement la mise en œuvre des procédures d’éloignement décidées par Paris, créant ainsi un précédent notable dans la gestion des flux migratoires entre deux pays.
Une tentative de refus à l’algérienne
Le Mexique a dans un premier temps tenter d’adopter une position similaire face aux États-Unis en rejetant, le vendredi 24 janvier, une demande américaine d’autoriser l’atterrissage d’avions militaires transportant des migrants sur son territoire. Le refus mexicain ne fut que de courte durée. « Nous accepterons toujours l’arrivée de Mexicaines et de Mexicains sur notre territoire à bras ouverts », a affirmé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Pour l’heure on ne sait pas pourquoi le pays a renoncé à garder une position ferme vis-à-vis des USA. Le nouveau gouvernement américain a-t-il clairement menacé ces derniers ? Rien n’est impossible. Mais aucun des responsables des deux pays n’a communiqué sur la situation.
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