Sonatrach, fleuron de l’industrie pétrolière et gazière maghrébine, continue d’étendre son influence sur le continent africain. Après les dernières annonces sur le projet au Niger, c’est désormais la Mauritanie qui se tourne vers le géant algérien pour développer son potentiel énergétique. Cette dynamique illustre le rôle croissant de Sonatrach dans le développement des ressources naturelles africaines et sa capacité à établir des partenariats stratégiques avec les pays voisins.
Le secteur énergétique mauritanien connaît une phase charnière avec la découverte d’importants gisements gaziers partagés avec le Sénégal. Pour capitaliser sur ces ressources, une délégation mauritanienne de haut niveau, menée par Ismail Abdelfattah, Directeur général de la compagnie nationale des hydrocarbures, a entrepris une mission de quatre jours en Algérie. L’objectif principal est d’établir une collaboration étroite avec Sonatrach, particulièrement dans le secteur gazier, pour répondre aux besoins croissants du marché intérieur mauritanien.
Les discussions entre les deux parties s’articulent autour de projets stratégiques communs, englobant l’ensemble de la chaîne de valeur des hydrocarbures. Les domaines de coopération envisagés couvrent la prospection, la production et la commercialisation, démontrant l’ambition d’un partenariat global et durable.
Cette initiative s’inscrit dans un contexte plus large où l’Afrique cherche à valoriser ses ressources énergétiques. Le continent, malgré ses réserves considérables, fait face à un paradoxe marquant : plus de 700 millions d’habitants n’ont toujours pas accès à l’électricité. L’expertise de Sonatrach devient ainsi un atout majeur pour les pays africains émergents qui souhaitent développer leur potentiel énergétique.
L’Algérie confirme son engagement envers le développement énergétique du continent à travers sa participation active aux initiatives régionales. Mohamed Arkab, ministre d’État de l’Energie et des Mines et des Energies renouvelables, portera la vision algérienne lors du prochain sommet en Tanzanie, réaffirmant la volonté du pays de partager son expérience pour réduire la précarité énergétique en Afrique.
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