Le terrorisme est une menace mondiale qui touche de nombreux pays, perturbant leur sécurité et leur stabilité. Face à ce fléau, un État du Maghreb se distingue par son volontarisme : l’Algérie, forte de son expérience en matière de lutte contre le terrorisme, aspire à partager son expertise avec les autres nations africaines pour renforcer la coopération continentale dans ce domaine.
Lors d’une conférence de presse tenue à New York, Amar Bendjama, Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, a déclaré que l’Algérie considère la lutte antiterroriste sur le continent africain comme une priorité absolue. Il a affirmé que son pays, après avoir surmonté le terrorisme sur son territoire, reste conscient des défis persistants ailleurs et se tient prêt à mettre son expérience au service des pays africains. Cette approche repose sur un principe essentiel : respecter les spécificités propres à chaque nation partenaire.
Sous la présidence de l’Algérie au Conseil de sécurité pour le mois de janvier, le pays prévoit d’organiser une réunion de haut niveau le 21 janvier prochain, axée sur la lutte contre le terrorisme en Afrique. Cette initiative s’inscrit dans le cadre plus large du rôle joué par le président Abdelmadjid Tebboune en tant que Coordonnateur de l’Union africaine (UA) en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.
L’Algérie insiste sur une approche humble mais déterminée, visant à favoriser un échange d’expériences et de compétences avec les États africains, tout en renforçant les mécanismes existants pour contrer les menaces terroristes. La volonté de mutualiser les connaissances se veut une réponse aux besoins croissants d’unité et de solidarité dans la région.
Par ailleurs, le diplomate algérien a également abordé la crise libyenne, exprimant la « profonde préoccupation » de son pays face à la prolongation de cette situation due, selon lui, à des interventions étrangères qu’il juge néfastes. L’Algérie soutient les efforts des Nations unies pour résoudre ce conflit et plaide pour un processus politique initié par les Libyens eux-mêmes. Ce processus, incluant la mise en œuvre d’une réconciliation nationale, devrait poser les bases pour l’organisation d’élections transparentes et inclusives.
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