La compagnie aérienne nationale algérienne traverse actuellement une période délicate en raison de problèmes techniques affectant sa flotte. Pour maintenir ses opérations et répondre à une demande croissante, Air Algérie a mis en place une stratégie d’affrètement d’appareils, notamment un Airbus A320 de la compagnie Amelia, déjà opérationnel sur les liaisons vers la France et la Turquie depuis mi-décembre.
Cette situation intervient alors que le transporteur attend la livraison de quinze nouveaux appareils commandés auprès d’Airbus et Boeing, prévue à partir de 2025. La direction de la communication reconnaît les défis posés par une flotte réduite, où l’indisponibilité d’un seul appareil peut impacter significativement les opérations quotidiennes.
Le nouveau ministre des Transports, Saïd Sayoud, a récemment présidé une réunion avec les responsables de la compagnie pour dresser un état des lieux. Les directives ministérielles se sont concentrées sur trois axes majeurs : le respect des horaires de vols, l’amélioration du service client et la constitution d’un stock stratégique de pièces détachées pour anticiper les aléas du marché mondial.
Malgré ces contraintes opérationnelles, Air Algérie poursuit son développement avec l’annonce d’un renforcement significatif de son réseau domestique. À partir du 1er février 2025, 34 nouveaux vols hebdomadaires seront ajoutés, offrant une capacité supplémentaire de 3588 sièges sur diverses liaisons intérieures.
Les mois à venir s’annoncent particulièrement chargés pour le transporteur qui devra gérer simultanément plusieurs pics d’activité : les vacances printanières, les vols Omra pendant le Ramadan, la saison estivale et les opérations du hadj. Cette succession d’événements mettra à l’épreuve la capacité d’adaptation de la compagnie et l’efficacité de sa stratégie d’affrètement.
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