L’Algérie affiche de grandes ambitions dans le domaine de la médecine nucléaire, comme l’a réaffirmé Mohamed Arkab, ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, lors de la première Conférence internationale sur la médecine nucléaire tenue à Alger le 14 janvier 2025. Cet événement a mis en lumière les efforts du pays pour exploiter les applications pacifiques de l’énergie nucléaire dans le secteur médical, avec un accent particulier sur le traitement des maladies graves, telles que le cancer.
Depuis plusieurs années, l’Algérie investit dans le développement de la médecine nucléaire, s’appuyant sur des infrastructures modernes et des technologies avancées. Les centres de recherche nucléaire de Draria, à Alger, et de Birine, dans la wilaya de Djelfa, jouent un rôle central dans cette dynamique. Ces installations produisent des isotopes médicaux radioactifs directement sur le territoire algérien, permettant ainsi au pays de réduire sa dépendance aux importations. Cette avancée contribue à renforcer l’autonomie nationale dans ce domaine stratégique, tout en garantissant une meilleure disponibilité des produits nécessaires pour les traitements.
Pour accompagner cette montée en puissance, l’Algérie a modernisé ses structures médicales en intégrant des équipements à la pointe de la technologie. Ces efforts ont été soutenus par une politique de formation intensive destinée aux experts et au personnel de santé. Des partenariats avec des organisations internationales, notamment l’Agence internationale de l’énergie atomique, ont permis de garantir des standards de qualité élevés et un respect strict des normes internationales. Cette démarche vise à assurer à tous les patients un accès équitable à des soins médicaux de pointe reposant sur les avancées de la médecine nucléaire.
L’ambition algérienne ne s’arrête pas aux frontières nationales. Le pays aspire à devenir un acteur clé dans la région pour l’utilisation responsable de la technologie nucléaire à des fins médicales. En plus de répondre aux besoins internes, l’Algérie met à disposition ses infrastructures et son expertise pour former des professionnels venus des pays voisins. Cette stratégie s’inscrit dans une vision de coopération régionale et internationale, renforçant ainsi le rôle du pays comme partenaire dans le développement durable et le progrès scientifique.
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