Avec les nombreuses avancées technologiques qui guident actuellement la marche du monde, le secteur minier attire de nombreux regards. En outre, les métaux précieux ont le vent en poupe. Toutes les plus grandes puissances de la planète mobilisent des moyens colossaux pour assurer le stock de métaux précieux.
L’Afrique regorge d’un important réservoir de métaux précieux. De grands groupes investissent sur le continent pour dénicher des gisements prometteurs de métaux précieux. Malheureusement, il ya aussi des réseaux parallèles qui se créent pour exploiter ces métaux, créant par la même occasion des fuites de capitaux.
En Afrique du Sud, les premières autorités ont indiqué que la contrebande liée aux métaux précieux a causé une perte de 3,2 milliards $ pour l’État en 2024. L’Afrique du Sud, l’un des principaux producteurs mondiaux d’or et de platine, est confrontée à une exploitation artisanale illégale croissante, souvent menée par des mineurs informels appelés zamas-zamas.
Ces activités illégales échappent aux régulations et aux taxes légales, réduisant considérablement les recettes fiscales de l’État. La situation est exacerbée par la présence de réseaux criminels organisés qui collaborent avec des réseaux internationaux pour exporter les métaux précieux en dehors du cadre légal. Cette fraude non seulement prive l’État de fonds cruciaux, mais crée également une concurrence déloyale pour les entreprises minières légales.
Pour lutter contre ce fléau, les autorités sud-africaines ont lancé une campagne visant à fermer les mines exploitées illégalement. À ce jour, environ 800 mines sur un total de 6 100 ont été fermées. Cependant, la tâche reste ardue et l’Afrique du Sud n’est pas le seul pays confronté à ce problème.
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