Niger : deux nouvelles déchéances de nationalité annoncées

Le Général Tiani (DR)

Le régime militaire du Niger, sous la direction du général Abdourahamane Tiani, a pris une nouvelle mesure de déchéance provisoire de la nationalité à l’encontre de deux individus accusés d’activités mettant en péril la sécurité publique. Un décret signé le 6 janvier 2025 par le chef du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) cible Maman Sani Ali Adam, alias Celon Ali Adam, né en 1992 à Zinder, et Boussada Ben Ali, né en 1972 à N’Gourti. 

Les autorités leur reprochent notamment des propos à caractère raciste, xénophobe ou religieux, ainsi que la production et la diffusion de contenus susceptibles de troubler l’ordre public. Ces déchéances s’inscrivent dans le cadre de l’ordonnance du 27 août 2024, qui instaure un fichier spécifique pour les individus accusés d’infractions graves contre les intérêts stratégiques de la nation.  Cette ordonnance permet au gouvernement de sanctionner toute personne soupçonnée d’activités pouvant nuire à la sécurité nationale. Les personnes visées par cette nouvelle déchéance sont accusées de vouloir perturber la paix, de diffuser de fausses informations et de tenir des propos incitant à la haine. Cette politique de répression, mise en place après le coup d’État de juillet 2023, se poursuit à un rythme soutenu.

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En octobre 2024, neuf personnalités, y compris l’ancien chef rebelle et conseiller Rhissa Ag Boula, avaient déjà été visées par des mesures similaires. En novembre, sept autres figures influentes, dont les anciens ministres Hassoumi Massoudou et Alkache Alhada, avaient été privées de leur nationalité pour des accusations de trahison et de complot contre la sûreté de l’État.  Ces décisions sont justifiées par des soupçons d’activités destructrices et s’accompagnent souvent de poursuites judiciaires devant les tribunaux militaires. L’ordonnance d’août 2024 prévoit que les déchéances provisoires deviennent définitives en cas de condamnation à une peine d’au moins cinq ans de prison. Les déchéances de nationalité sont vivement critiquées par la communauté internationale et les organisations de défense des droits de l’homme, qui y voient une atteinte grave aux libertés individuelles. Ces deux nouvelles déchéances portent à 18 le nombre de citoyens nigériens ainsi sanctionnés depuis le coup d’État de juillet 2023.

2 réponses

  1. Avatar de Caporal Adogonon Supérieur
    Caporal Adogonon Supérieur

    @Le président tchadien, Mahamat Idriss Deby Itno en fuite présentement à 21hh15 de Cotonou…..
    Tiani, je te conseille de regarder ou de suivre ce est en train de se passer actuellement à N’Djaména: des tirs nourris à l’intérieur du palais présidentiel…ça détale de partout …Le président tchadien, Mahamat Idriss Deby Itno est en train de rétablir saous des coup de poings et des baffles ceux qu’il a déchu hier de la nationalité tchadienne dont Aziz, NigerienNo, Dr doss

  2. Avatar de Caporal Adogonon Supérieur
    Caporal Adogonon Supérieur

    Tchi tchi tchiani tu seras étonné, quand tu seras amené à signer ta propre perte de nationalité béninoise comme Aziz ou NigerienNo

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