La position de la Russie sur la question du Sahara occidental a été récemment réaffirmée par le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d’une conférence de presse sur le bilan diplomatique de 2024. Il a insisté sur la nécessité d’un règlement basé sur le principe d’autodétermination et la volonté du peuple sahraoui.
Cette position s’appuie sur les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies concernant ce territoire, classé comme non autonome par l’ONU depuis 1963. Les déclarations de Sergueï Lavrov soulignent l’importance de respecter les décisions onusiennes dans la résolution de ce conflit.
Les enjeux diplomatiques importants autour du Sahara occidental
La position russe contraste avec celle du Maroc, qui promeut activement son plan d’autonomie pour le Sahara occidental par voie diplomatique. Ce projet a déjà reçu le soutien de plusieurs pays européens, notamment la Hongrie, l’Estonie et la France, cette dernière s’étant positionnée comme un allié important du Maroc sur cette question.
Le positionnement de la Russie sur ce dossier reflète une stratégie plus large visant à renforcer son influence en Afrique. En soutenant le principe d’autodétermination, Moscou se démarque des positions occidentales sur ce conflit territorial, quand bien même elle, ne prend pas non plus officiellement position en faveur des demandes algériennes. Pour rappel, l’Algérie soutient fermement l’indépendance de cette région.
Un contexte international un peu spécifique
Cette divergence de vues entre les différents acteurs internationaux illustre la complexité du dossier saharien et les enjeux géopolitiques qui l’entourent. La position russe s’inscrit dans un contexte de rivalités d’influence croissantes sur le continent africain et plus globalement au Maghreb où les économies émergentes attirent de plus en plus l’œil des grandes puissances de ce monde.
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