Meta, entreprise pionnière dans l’univers des technologies, élargit son conseil d’administration en accueillant une personnalité controversée. Dana White, président de l’UFC (Ultimate Fighting Championship) et figure influente des sports de combat, rejoint le conseil du géant de la tech. Cet allié de Donald Trump, récemment élu président des États-Unis, incarne une nouvelle stratégie d’ouverture et d’adaptation pour Meta, alors que l’entreprise navigue dans un paysage politique et technologique en pleine transformation.
Dans un communiqué, Dana White a exprimé son enthousiasme : « Je crois fermement que les réseaux sociaux et l’IA sont l’avenir. Il n’y a rien que j’aime plus que de construire des marques, et j’ai hâte d’aider Meta à passer au niveau supérieur. » Cette nomination s’inscrit dans un contexte où les grandes entreprises de la tech cherchent à rétablir des relations cordiales avec Washington, après des années de tensions sous les administrations Trump et Biden.
Proche de Donald Trump, Dana White a joué un rôle clé dans la mobilisation d’un électorat jeune et masculin, amateur de sports de combat, pour soutenir le candidat républicain. Son apparition sur une vidéo TikTok de campagne ou encore son rôle en coulisses pour inciter Trump à s’exprimer sur des plateformes populaires comme celle de Joe Rogan illustrent son influence dans le cercle rapproché de l’ancien président. Lors du discours de victoire de Trump le 6 novembre, Dana White était même présent sur scène, renforçant son image d’allié de poids.
Mais Dana White n’est pas la seule figure d’envergure à rejoindre le conseil d’administration de Meta. John Elkann, dirigeant du fonds d’investissement européen Exor, et Charlie Songhurst, ancien cadre chez Microsoft, font également leur entrée. Mark Zuckerberg, fondateur et PDG de Meta, s’est félicité de ces nominations : « Dana, John et Charlie apporteront une expertise et une perspective approfondies qui nous aideront à saisir les immenses opportunités qui s’offrent à nous avec l’IA, les accessoires connectés et l’avenir des connexions humaines. »
Cette évolution stratégique intervient dans un climat où les géants de la tech cherchent à influencer les dynamiques politiques. En décembre dernier, Donald Trump a accueilli de nombreux dirigeants de premier plan, dont Mark Zuckerberg, dans sa résidence de Mar-a-Lago, un geste qui marque une tentative d’apaisement après des années de tensions. Rappelons que Facebook avait banni Trump après l’assaut du Capitole en janvier 2021, alimentant des relations houleuses entre l’ancien président et la plateforme.
Le choix de Dana White pourrait aussi être perçu comme une décision personnelle de Mark Zuckerberg, passionné d’arts martiaux et ami du président de l’UFC. Cet alignement illustre la façon dont Meta, au-delà de ses ambitions technologiques, tisse des liens stratégiques avec des figures influentes, tout en renforçant sa position dans un contexte politique complexe.
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