Au Nigeria, 40 ressortissants chinois ont été accusés de tentative de déstabilisation du pays, suite à une série d’incidents liés à des activités criminelles. Ces individus ont été inculpés par la Commission des crimes économiques et financiers (EFCC) pour des actes de cybercriminalité, de fraude et d’autres délits financiers. L’EFCC affirme que ces personnes font partie d’un réseau plus large, impliqué dans des escroqueries en ligne, notamment des arnaques sentimentales et des fraudes liées aux cryptomonnaies. Les autorités ont découvert des documents frauduleux et des identités volées qui auraient été utilisées dans leurs activités illégales. Selon les enquêtes, les suspects étaient en lien avec des opérations internationales, cherchant à exploiter les failles économiques du Nigeria pour mener leurs activités criminelles.
Les arrestations, qui ont eu lieu en décembre dernier dans la ville de Lagos, ont été un moment marquant pour les forces de l’ordre nigérianes. Ce sont environ 792 personnes qui ont été arrêtées, suspectées de participer à un système complexe de fraude en ligne. Bien que de nombreuses arrestations aient concerné des ressortissants chinois, les autorités précisent qu’un grand nombre d’individus de différentes nationalités étaient également impliqués dans ces activités, notamment des Philippins, Malaisiens, Indonésiens et autres. Parmi les accusations retenues, il y a également des soupçons de manipulation et de tentative de manipulation de l’économie locale à travers des mécanismes financiers frauduleux. Les accusés ont plaidé non coupables.
Le procès des suspects, qui a débuté lundi dernier, pourrait avoir des implications internationales, car il soulève des questions concernant la coopération entre les autorités nigérianes et d’autres pays. La communauté chinoise au Nigeria a exprimé son inquiétude face à ces accusations. Cependant, les autorités nigérianes ont insisté sur leur volonté de protéger l’intégrité de l’économie nationale et d’éviter toute ingérence extérieure dans les affaires internes. Les procès, qui se poursuivent avec des audiences prévues pour les mois à venir, auront sans doute un impact sur la manière dont les crimes financiers et cybercriminels seront traités à l’avenir.
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