Maghreb: un géant de l’énergie se déploie en Afrique

Photo d'illustration de SELİM ARDA ERYILMAZ sur Unsplash

L’Algérie affirme sa présence sur le marché de l’électricité de la Cedeao avec une stratégie ambitieuse visant à s’établir comme un acteur majeur dans la région. Cette initiative englobe non seulement la production électrique, mais également la fourniture d’équipements, démontrant la volonté du pays de promouvoir l’intégration industrielle et énergétique en Afrique.

Le cluster industriel électrique algérien concentre ses efforts sur l’Afrique de l’Ouest, en commençant par Dakar, considérée comme une porte d’entrée stratégique. Par l’intermédiaire de Sonelgaz, l’Algérie ambitionne de renforcer les infrastructures électriques et de développer des projets d’énergie renouvelable, s’appuyant sur l’expertise de ses entreprises pour contribuer à l’autosuffisance énergétique du continent.

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Sonelgaz et sa stratégie bien définie

L’industrie électrique algérienne connaît un développement significatif, marqué par des accords de coopération majeurs avec des groupes internationaux comme Baker Hughes et Siemens. Ces partenariats, qui s’ajoutent aux collaborations existantes avec Schneider Electric et Al Sewedy, renforcent la position de l’Algérie dans la fabrication d’équipements essentiels.

La stratégie de Sonelgaz sur le marché africain répond à une demande croissante d’expertise, particulièrement dans les pays de la Cedeao. Après avoir établi des programmes de coopération avec la Tunisie et la Libye, le groupe public algérien cherche à étendre son influence sur le continent, contribuant ainsi au développement des réseaux électriques africains.

Quelles autres ambitions pour Sonelgaz ?

Au-delà du marché africain, l’Algérie, à travers Sonelgaz, vise à s’imposer comme un acteur clé sur le marché international des équipements électriques, capitalisant sur ses partenariats stratégiques pour renforcer sa position dans l’approvisionnement en produits essentiels. Le reste du continent donc, mais d’autres régions ne sont pas à exclure, comme le sud de l’Europe et le reste du Moyen-Orient, même si pour le moment, très peu d’informations ont fuité sur la suite des événements.

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