Après sa défaite à l’élection présidentielle face à Donald Trump, Kamala Harris pourrait envisager un nouveau chapitre politique en Californie. Alors que le mandat du gouverneur Gavin Newsom s’achève en 2026, l’ancienne vice-présidente émerge comme une potentielle candidate à sa succession, soutenue notamment par le procureur général Rob Bonta.
Les sondages lui sont particulièrement favorables : une enquête menée par l’Université de Californie à Berkeley et le Los Angeles Times révèle qu’elle bénéficie d’un large soutien, particulièrement auprès des électeurs démocrates, avec 72 % d’opinions favorables.
Une stratégie politique en (re)construction
Bien que ses intentions restent floues, Politico rapporte que Harris a demandé à ses conseillers d’explorer toutes les options, qu’il s’agisse du poste de gouverneure en 2026 ou d’une nouvelle candidature présidentielle en 2028. Son influence potentielle est telle que la représentante démocrate Katie Porter estime qu’une candidature de Harris aurait un effet dissuasif majeur sur les autres prétendants démocrates.
Ses proches conseillers, dont Brian Brokaw qui a dirigé sa campagne pour le poste de procureure générale, soulignent sa prudence habituelle dans la prise de décision. « Elle n’est pas du genre à faire des choix impulsifs« , affirme-t-il, suggérant qu’une annonce n’est pas imminente même s’il semble acquis que la réflexion a bel et bien été entamée.
Un avenir politique à définir
Le stratège républicain Mike Murphy reste néanmoins sceptique quant à ses chances de succès, malgré sa notoriété et ses bons résultats dans les sondages préliminaires. Pour l’instant, Harris semble privilégier une approche mesurée, se concentrant sur le maintien de ses relations politiques et la préservation de ses options futures. Une annonce pourrait d’ailleurs signifier la mise en jeu de son futur politique car en cas de nouvelle défaite, difficile de l’imaginer revenir de sitôt dans le paysage politique américain.
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