Afrique : la Chine va investir 1.4 milliard $ dans un projet ferroviaire

Dodi Achmad - Unsplash

La Tanzanie et la Zambie s’apprêtent à donner un coup d’accélérateur à leur coopération ferroviaire avec un ambitieux projet de modernisation de la ligne reliant les mines de cuivre zambiennes au port stratégique de Dar es-Salaam. Ce chantier d’envergure, dont le financement est principalement assuré par la China Civil Engineering Construction Corporation, vise à améliorer la fluidité des échanges commerciaux entre les deux pays et à renforcer leur compétitivité sur les marchés internationaux.

Le projet, dont l’investissement initial est estimé à 1,4 milliard de dollars, ambitionne de moderniser le réseau ferroviaire existant, facilitant ainsi le transport des minerais et des marchandises entre la Zambie, riche en ressources naturelles, et la Tanzanie, dont le port de Dar es-Salaam constitue une porte d’entrée essentielle pour le commerce en Afrique de l’Est.

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Une fois opérationnel, ce corridor modernisé devrait permettre une réduction significative des coûts logistiques et des délais de transport, offrant ainsi une alternative plus efficace aux routes souvent congestionnées. La China Civil Engineering Construction Corporation, acteur majeur des infrastructures en Afrique, est le principal investisseur et maître d’œuvre du projet. L’entreprise chinoise apportera son savoir-faire technique pour moderniser les infrastructures ferroviaires et optimiser la capacité de transport de la ligne.

Toutefois, selon un communiqué officiel, certaines modalités restent encore à finaliser dans les négociations avec le partenaire chinois, bien que les grandes lignes du financement et des travaux soient déjà établies. Ce projet ferroviaire s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement de l’intégration économique en Afrique de l’Est et australe.

En facilitant les échanges entre la Zambie et la Tanzanie, il renforcera non seulement les liens commerciaux entre ces deux nations, mais contribuera également à dynamiser l’économie régionale. L’amélioration des infrastructures logistiques pourrait encourager de nouveaux investissements dans les secteurs minier, industriel et commercial, ouvrant ainsi la voie à une croissance durable pour les deux pays.

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