Le Maroc a de solides arguments à faire valoir dans le secteur agroalimentaire. En effet, le royaume chérifien possède un grand potentiel qui peut lui permettre de se créer d’alléchantes opportunités. Le royaume continue de consolider sa position dans le secteur agroalimentaire en misant sur le développement de son industrie meunière.
Dans cette dynamique, le groupe Forafric, acteur majeur de la production de farines, semoules, couscous et pâtes alimentaires, vient de franchir une nouvelle étape avec la mise en service de deux minoteries d’envergure. Ces installations, construites par l’entreprise turque Alapala, affichent une capacité de production cumulée de 370 tonnes de farine par jour, témoignant de l’ambition marocaine de moderniser et d’intensifier sa production céréalière.
L’achèvement de ces minoteries s’inscrit dans une vision plus large visant à renforcer l’autosuffisance du Maroc en matière de transformation des céréales. Le pays, fortement dépendant des importations de blé, cherche à optimiser sa chaîne de valeur agroalimentaire en augmentant ses capacités locales de production. Grâce à ces nouvelles infrastructures, Forafric pourra mieux répondre à la demande croissante du marché intérieur, tout en consolidant ses exportations vers l’Afrique et l’Europe. L’implication d’Alapala, leader mondial des équipements de meunerie, souligne la volonté du Maroc de s’appuyer sur des technologies avancées pour améliorer la qualité et l’efficacité de sa production.
Ces nouvelles unités bénéficieront d’un processus de transformation optimisé, alliant performance énergétique et respect des standards internationaux en matière de sécurité alimentaire. Cette collaboration témoigne aussi du dynamisme des partenariats industriels entre le Maroc et la Turquie, un pays qui joue un rôle clé dans le développement des infrastructures agroalimentaires en Afrique du Nord.
Avec des investissements de plus en plus ambitieux dans l’agroalimentaire, Rabat se positionne comme un acteur incontournable du secteur en Afrique. L’essor de son industrie meunière n’est qu’un maillon d’une chaîne plus large visant à faire du pays une plaque tournante régionale de la transformation des céréales et de l’exportation de produits finis.
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