Le Starship de SpaceX, projet colossal de 123 mètres de hauteur, attire actuellement tous les regards et les espoirs du secteur spatial. Les récents vols d’essai ont mis en lumière des défis techniques majeurs, avec des incidents notables ayant entraîné la destruction du vaisseau.
Lors du vol 7, des « oscillations harmoniques » ont causé une fuite de propergol, déclenchant un incendie moteur, tandis que le vol 8 a subi un « événement énergétique » significatif. Les experts identifient des problèmes potentiels liés aux vibrations dans les conduites de carburant alimentant les moteurs Raptor à vide.
De vrais risques techniques pour SpaceX
Ces oscillations, qui s’amplifient lors de la vidange des réservoirs, augmentent considérablement les risques de ruptures structurelles, menaçant ainsi l’intégrité du vaisseau spatial. Malgré ces obstacles techniques, Elon Musk maintient des objectifs extrêmement ambitieux. Il prévoit un vol vers Mars à la fin de l’année prochaine, avec le robot Optimus de Tesla comme cargaison symbolique.
La feuille de route envisage des missions sans équipage, suivies potentiellement de vols habités dès 2029 ou 2031. Ces projections s’alignent stratégiquement sur les fenêtres de lancement optimales entre la Terre et Mars, qui surviennent tous les 26 mois. La prochaine opportunité, prévue en novembre 2026, pourrait voir SpaceX déployer près de cinq Starship non habités vers la planète rouge.
Elon Musk souhaite vraiment aller sur Mars
En parallèle de ses missions martiennes, le Starship est également intégré au programme lunaire Artemis de la NASA. Cependant, Elon Musk considère la Lune comme une simple « distraction« , réaffirmant sa conviction que la colonisation de Mars représente l’objectif ultime de l’exploration spatiale humaine. On se souvient d’ailleurs de sa réaction lors de l’intronisation du président Trump, le 20 janvier dernier, au moment où ce dernier a évoqué, pour la première fois, la possibilité de se rendre sur la planète Rouge.
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