Une nouvelle vague de refoulements a touché des voyageurs algériens à l’aéroport international de Montréal. Les autorités canadiennes ont récemment renforcé leurs mesures de contrôle migratoire, ciblant particulièrement les détenteurs de visas touristiques soupçonnés de vouloir prolonger leur séjour au-delà de la période autorisée. Cette politique s’inscrit dans un cadre plus large de lutte contre l’immigration irrégulière et les dépassements de séjour.
Selon les informations relayées par la radio communautaire Zoom Montréal 213, pas moins de 21 voyageurs algériens ont été refoulés en un seul week-end. L’opération s’est déroulée sur deux jours : 12 passagers ont été renvoyés le samedi 10 mai 2025, suivis de 9 autres le lendemain. Malgré leurs visas touristiques en règle, les agents frontaliers ont estimé, après interrogatoire, que ces personnes présentaient un risque élevé de ne pas quitter le territoire canadien à l’expiration de leur autorisation.
Une tendance qui se confirme après d’autres incidents similaires
Ces refoulements ne constituent pas un cas isolé. Un précédent similaire avait déjà été signalé en avril 2025, lorsque sept passagers algériens arrivés par un vol d’Air Algérie avaient connu le même sort pour des raisons identiques. Les autorités canadiennes justifient cette vigilance accrue par des statistiques montrant une augmentation des cas de transformation de séjours touristiques en situations irrégulières.
Les conséquences pour les personnes refoulées sont importantes : non seulement elles doivent retourner immédiatement dans leur pays d’origine, mais elles risquent également de se voir imposer une interdiction temporaire ou permanente d’entrée sur le territoire canadien.
Recommandations aux voyageurs pour éviter les complications
Pour éviter ces désagréments, il est fortement conseillé aux voyageurs algériens, comme à tous les ressortissants étrangers, de préparer minutieusement leur dossier avant le départ. Billets d’avion aller-retour, justificatifs d’hébergement, preuves de liens économiques ou familiaux dans le pays d’origine sont autant d’éléments qui peuvent être demandés lors des contrôles. Les autorités canadiennes ne se limitent plus à vérifier la validité des documents, mais évaluent également l’intention réelle du voyageur et sa volonté de respecter la durée de séjour autorisée.
Laisser un commentaire