Depuis que Donald Trump a remporté les élections et nommé Elon Musk dans son cercle de conseillers, la marque Tesla affronte des défis majeurs. Le constructeur automobile électrique, jadis fleuron technologique admiré, se trouve aujourd’hui au cœur d’une tourmente économique et sociale. Le directeur général, désormais à la tête du Département de l’efficacité gouvernementale (Doge), suscite une opposition virulente qui se traduit par des dégradations contre les sites Tesla dans plusieurs nations.
Une entreprise fragilisée
Le constructeur électrique connaît actuellement un repli commercial significatif. Sa position autrefois dominante sur le marché mondial des véhicules zéro émission s’érode progressivement. Le continent européen montre particulièrement des signes inquiétants avec un effondrement de près de moitié des ventes durant janvier et février comparativement à l’an dernier. Cette situation contraste fortement avec les prévisions optimistes du milliardaire qui annonçait en début d’année que 2025 marquerait un sommet historique pour l’entreprise.
L’engagement politique du PDG se répercute directement sur son entreprise. Des concessions, infrastructures de recharge et véhicules de la marque subissent des actes de vandalisme non seulement en Amérique mais également en Europe. Ces incidents reflètent comment l’identité commerciale de Tesla devient indissociable des orientations politiques controversées de son créateur.
Le patron riposte et promet des mesures
Confronté à cette vague d’hostilité, Elon Musk a choisi l’offensive lors de son passage sur une chaîne d’information conservatrice fin mars. Manifestement irrité, il a souligné les dommages causés à ses collaborateurs et acheteurs, défendant son entreprise comme une entité créant uniquement d’excellents produits sans nuire à quiconque.
Elon Musk a balayé les termes péjoratifs l’associant à des idéologies extrémistes, les considérant comme des fabrications semblables à celles visant le président. Plus préoccupant, il a évoqué des actions futures contre ses opposants, mentionnant une volonté présidentielle de cibler ceux finançant et diffusant ce qu’il considère comme de la désinformation.
Pour le fondateur de Tesla, les vrais coupables ne sont pas les auteurs directs des dégradations mais plutôt ceux qu’il accuse d’alimenter un climat anti-Tesla et d’inciter indirectement à ces actes violents.
Ces propos interviennent dans un environnement politique américain divisé, où la présence d’Elon Musk dans l’équipe gouvernementale attise les antagonismes et paraît désormais compromettre directement l’avenir commercial de ses entreprises.
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