Immigration: Trump prévoit de sanctionner plusieurs pays

Dès son premier mandat, Donald Trump avait marqué sa présidence par des décisions controversées en matière d’immigration. En janvier 2017, peu après son investiture, il avait signé un décret suspendant l’entrée aux États-Unis des ressortissants de sept pays à majorité musulmane : l’Iran, l’Irak, la Libye, la Somalie, le Soudan, la Syrie et le Yémen. Cette mesure, communément appelée « Muslim ban », avait provoqué une onde de choc internationale et des contestations judiciaires. Après plusieurs révisions pour répondre aux critiques des tribunaux, une version modifiée incluant également la Corée du Nord et le Venezuela avait finalement été validée par la Cour Suprême en 2018, établissant ainsi un précédent pour les restrictions migratoires basées sur la nationalité.

Trois niveaux de contrôle migratoire en préparation

La nouvelle administration Trump élabore actuellement des barrières d’entrée sans précédent visant 43 nations à travers le globe. D’après des documents consultés par Reuters et des révélations du New York Times, onze territoires seraient frappés d’un blocage total d’accès aux États-Unis. Parmi eux figurent la Corée du Nord, le Yémen, le Venezuela, la Syrie, le Soudan, la Somalie, la Libye, l’Iran, Cuba, le Bhoutan et l’Afghanistan.

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Une seconde catégorie comprenant dix États subirait des limitations substantielles d’obtention de visas. Ce groupe englobe la Sierra Leone, le Turkménistan, la Russie, le Sud-Soudan, la Birmanie, le Pakistan, Haïti, l’Érythrée, le Laos et la Biélorussie. Les autorités américaines restreindraient particulièrement les permis de voyage touristiques et éducatifs pour ces nationalités, tout en préservant potentiellement certaines autorisations pour les déplacements professionnels.

Période probatoire de deux mois pour certaines nations

Les vingt-deux pays restants se verraient accorder soixante jours pour satisfaire aux exigences américaines. Sans réponse adéquate de leur part, ces nations risqueraient un durcissement de leur statut migratoire. Les sources gouvernementales interrogées par le New York Times précisent que ce plan, conçu initialement par les services diplomatiques américains, pourrait connaître des ajustements significatifs avant sa présentation officielle à la présidence.

Les fondements précis ayant guidé cette classification demeurent non divulgués, mais cette initiative prolonge manifestement l’approche restrictive en matière d’immigration que Donald Trump a défendue durant son premier terme et lors de sa récente campagne victorieuse de 2024.

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