La Maison Blanche tacle la France qui ne parle pas allemand grâce aux USA

Raphaël Glucksmann (Radio France)

Un échange acerbe vient de marquer les relations franco-américaines suite aux déclarations de l’eurodéputé Raphaël Glucksmann concernant les États-Unis et la statue de la Liberté. La réaction de la Maison Blanche ne s’est pas fait attendre, prenant une tournure particulièrement agressive.

Karoline Leavitt, porte-parole de l’administration américaine, a riposté le 17 mars avec des propos cinglants, conseillant à « ce politicien de seconde zone de se souvenir que c’est seulement grâce aux États-Unis que les Français ne parlent pas allemand aujourd’hui. » L’origine de cette passe d’armes remonte au discours prononcé par Raphaël Glucksmann lors de la clôture du congrès de son parti Place publique.

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Un symbole au cœur de la discorde

La statue de la Liberté, au centre de cette controverse, représente bien plus qu’un simple monument. Cette œuvre monumentale, réalisée par le Français Auguste Bartholdi, fut offerte par le peuple français aux Américains en signe d’amitié. Dévoilée le 28 octobre 1886 pour commémorer le centenaire de la Déclaration d’indépendance américaine, elle trône majestueusement sur Liberty Island, au sud de Manhattan, incarnant depuis plus d’un siècle les valeurs de liberté et de démocratie.

Cette altercation diplomatique illustre les tensions croissantes entre les États-Unis et certains pays européens, notamment sur la question ukrainienne. Les propos de Glucksmann reflètent une inquiétude européenne face à la politique étrangère américaine actuelle, tandis que la réponse de Leavitt révèle une susceptibilité américaine quant aux critiques de leurs alliés historiques.

Conséquences pour les relations transatlantiques

Cette querelle verbale pourrait avoir des répercussions sur les relations transatlantiques déjà fragilisées par des différends commerciaux et autres désaccords géopolitiques. Elle met en lumière les divergences de vision entre une Europe attachée à certaines valeurs démocratiques et une Amérique dont la politique étrangère connaît des inflexions significatives, interrogeant ainsi le futur des alliances occidentales face aux défis mondiaux contemporains.

2 réponses

  1. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    « c’est seulement grâce aux États-Unis que les Français ne parlent pas allemand aujourd’hui. » La France en a autant pour les USA.

    Sans les français, et leur marine, les Etats-Unis n’auraient pas gagné leur guerre d’indépendance.

    Quant à Glucksmann, il n’a pas d’autres sujets à traiter, plus utiles à l’Europe ?

    \\\\.///
    (@_@)

  2. Avatar de PBM
    PBM

    « ce politicien de seconde zone »
    Elle est trop gentille. Quand un guignol veut qu’on parle de lui, il lui suffit de pondre une ânerie et la machine à buzz s’emballe
    Et les vrais problèmes dans tout ça ???

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