Afrique : l’université publique bientôt gratuite dans ce pays

Photo Unsplash

L’enseignement supérieur joue un rôle décisif dans la croissance économique et la transformation sociale des nations. De nombreux experts soulignent qu’un accès élargi aux études universitaires peut renforcer la compétitivité d’un pays, favoriser l’innovation et réduire les inégalités. Des économies émergentes, en investissant dans l’éducation, ont su créer une main-d’œuvre qualifiée, attirer des industries à forte valeur ajoutée et accélérer leur développement. L’exemple de pays ayant fortement investi dans l’instruction supérieure montre que la prospérité économique est souvent corrélée à la qualité et à l’accessibilité de l’éducation pour tous.

Une annonce historique portée par un changement de leadership

La Namibie, souvent citée pour ses avancées en matière d’éducation primaire et secondaire, franchira une nouvelle étape dès 2026. La présidente nouvellement investie, Netumbo Nandi-Ndaitwah, a confirmé la mise en œuvre d’une mesure emblématique : la gratuité complète de l’enseignement supérieur dans les universités publiques et les écoles techniques. Ce projet, dévoilé lors de son premier discours sur l’état de la nation devant le Parlement, prévoit une prise en charge totale des frais de scolarité et d’inscription par l’État.

Publicité

Cette évolution s’inscrit dans une dynamique de continuité : depuis plusieurs années, la Namibie assurait déjà un accès gratuit à l’enseignement de base, bien que certains coûts annexes comme les uniformes et les fournitures scolaires restaient à la charge des familles. L’extension de la gratuité à l’enseignement supérieur traduit ainsi une volonté politique affirmée d’élargir l’accès au savoir à toutes les couches de la population.

La Namibie rejoint un cercle restreint de pays africains

À travers cette décision, la Namibie suit la voie de quelques autres États du continent qui ont fait du libre accès à l’enseignement supérieur un pilier de leur politique éducative. Alors que de nombreux pays africains peinent encore à garantir l’accès à une éducation de qualité pour tous, Windhoek fait le pari que l’investissement massif dans la jeunesse constituera un levier de développement à long terme.

En rendant l’université gratuite, les autorités espèrent non seulement accroître le taux d’inscription dans les établissements supérieurs, mais aussi stimuler l’innovation locale et renforcer les capacités du pays face aux défis économiques futurs. Ce choix pourrait également limiter l’exode des jeunes talents, souvent contraints de chercher à l’étranger des formations abordables et de qualité.

Des implications économiques et sociales majeures

La décision de supprimer les frais universitaires intervient à un moment stratégique pour la Namibie, qui cherche à diversifier son économie au-delà des secteurs traditionnels comme l’extraction minière. Un accès renforcé aux études supérieures pourrait ouvrir la voie à la création de nouvelles industries, stimuler l’entrepreneuriat et favoriser l’émergence d’une classe moyenne plus large et plus éduquée.

Publicité

Cependant, pour que cette mesure atteigne pleinement ses objectifs, des défis logistiques subsistent. Il sera nécessaire d’augmenter les capacités d’accueil des universités, d’améliorer la qualité de l’enseignement et de veiller à ce que les étudiants disposent des ressources nécessaires pour réussir, au-delà de la simple prise en charge des frais d’inscription.

La Namibie, par cette initiative ambitieuse, fait le pari que l’investissement dans le capital humain est la clé d’une croissance plus inclusive et durable. Reste à suivre comment cette promesse sera traduite concrètement sur le terrain dans les années à venir.

2 réponses

  1. Avatar de Djàe Ali
    Djàe Ali

    je s
    uis interese
    djaeali604@gmail.com

  2. Avatar de Djàe Ali
    Djàe Ali

    je suis interese

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité