BRICS : un message cash à l’UA, l’ONU concernant l’Afrique

Photo: Shutterstock

Alors que plusieurs régions du continent africain sont secouées par des conflits prolongés et des crises humanitaires alarmantes, le groupe des BRICS a choisi de faire entendre sa voix en faveur d’une résolution pacifique. Lors de leur récente réunion ministérielle, les chefs de la diplomatie du bloc ont affiché leur volonté commune de soutenir les efforts de paix en Afrique. Pour cela, ils prônent une approche participative avec des organisations internationales et régionales pour établir des consensus.

Le ministre brésilien des Affaires étrangères, Mauro Vieira, a exprimé avec force la position du groupe : « Nous appuyons pleinement les initiatives de l’Union africaine, des organisations régionales et des Nations unies pour parvenir à des solutions politiques et diplomatiques durables ». Le ton est posé, mais l’intention est claire : les BRICS entendent devenir un partenaire de confiance pour la stabilité du continent.

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Les regards se tournent notamment vers le Soudan, théâtre d’un conflit interne dévastateur, vers la région des Grands Lacs, fragilisée par des tensions persistantes entre plusieurs États, et vers la Corne de l’Afrique, confrontée à des défis sécuritaires, alimentaires et climatiques. À travers cette déclaration, les BRICS affirment leur attachement à la prévention des conflits par la négociation et au renforcement des capacités africaines de médiation.

L’Afrique représente pour les BRICS un partenaire stratégique en matière de commerce, de ressources et d’équilibre géopolitique. Soutenir la paix et la stabilité sur le continent, c’est aussi préserver des intérêts économiques croissants, tout en affirmant une approche du développement axée sur la coopération Sud-Sud. Mais cette posture pourra-t-elle peser face à la complexité des conflits en cours ? La réponse dépendra en partie de la capacité des BRICS à aller au-delà des déclarations. En s’engageant concrètement dans la diplomatie de terrain, en soutenant des médiations africaines, ou encore en finançant des mécanismes d’alerte précoce, le groupe pourrait traduire ses ambitions en actions.

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