Pays du Proche-Orient, Israël est situé sur la côte orientale de la Méditerranée. Depuis sa création, l’État hébreu a traversé plusieurs conflits majeurs avec ses voisins arabes et fait l’objet de critiques récurrentes pour sa politique sécuritaire. Doté d’une armée puissante et d’un secteur technologique de pointe, Israël développe également une stratégie de défense fondée sur des frappes ciblées contre des groupes qu’il considère comme des menaces, notamment à ses frontières nord, en Syrie et au Liban.
Mardi matin, une frappe aérienne israélienne a visé un véhicule circulant à proximité de Damour, une ville côtière située au sud de Beyrouth. L’attaque, menée par drone selon les services de secours libanais, a provoqué la mort d’un homme identifié par un responsable sécuritaire comme Hussein Atoui. Ce dernier occupait une position de responsabilité au sein des Forces al-Fajr, branche armée de la Jamaa islamiya, un groupe islamiste libanais en lien étroit avec le Hamas et allié au Hezbollah.
La Jamaa islamiya avait déjà revendiqué des tirs contre Israël au début de la confrontation militaire qui a éclaté à l’automne 2024, avant de s’intensifier en septembre de la même année. Le groupe, bien qu’agissant souvent dans l’ombre du Hezbollah, reste actif dans le sud du Liban et entretient des connexions opérationnelles avec les factions palestiniennes hostiles à l’État hébreu.
Depuis l’instauration du cessez-le-feu le 27 novembre dernier, la ligne de front entre Israël et le Liban reste fragile. Plusieurs salves de roquettes ont été enregistrées, notamment en mars, bien qu’aucun groupe n’ait revendiqué ces tirs. Les forces de sécurité libanaises ont, de leur côté, procédé récemment à l’arrestation de plusieurs individus soupçonnés d’avoir organisé ces attaques, parmi lesquels figurent des membres du Hamas, selon une source sécuritaire.
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