Maghreb : saisie de 120 kg de drogue

Photo d’illustration ERV /Willy GRAFF

La vigilance des forces algériennes continue de porter ses fruits dans la lutte contre les trafics transfrontaliers. Le 31 mars 2025, une opération conjointe menée par les services de la Douane algérienne et les unités de la Gendarmerie nationale a permis la saisie de 121,40 kg de cocaïne dans la région de Ghardaïa, au sud du pays. Un coup de filet spectaculaire qui souligne l’intensification des efforts sécuritaires face à un trafic de plus en plus sophistiqué.

C’est dans les environs de Berriane, une commune située à une trentaine de kilomètres au nord de Ghardaïa, que l’opération a été déclenchée. Selon un communiqué publié sur la page Facebook officielle de la Douane algérienne, les agents ont repéré un véhicule touristique au comportement suspect. Une fouille méticuleuse a rapidement révélé la présence d’un important stock de drogue, soigneusement dissimulé dans le coffre du véhicule.

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La drogue saisie, d’un poids total de 121,40 kilogrammes, représentait une cargaison dont la valeur se chiffre à plusieurs centaines de millions de dinars sur le marché illicite. Selon nos confrères d’ObserverAlgerie, qui ont rapporté l’information, cette interception marque l’une des plus importantes prises de cocaïne enregistrées dans le sud algérien ces derniers mois.

Cette opération spectaculaire intervient dans un contexte régional tendu, marqué par la recrudescence des tentatives d’acheminement de stupéfiants à travers le Sahel et le Maghreb. L’Algérie, en tant que verrou stratégique entre l’Afrique subsaharienne et l’Europe, redouble d’efforts pour bloquer ces flux illicites et protéger son territoire.

Au-delà de la saisie, cette affaire illustre aussi la coopération étroite entre les différents corps de sécurité algériens. La coordination entre les douaniers et la gendarmerie a été déterminante pour l’efficacité de l’intervention, qui a permis d’éviter que cette quantité massive de drogue ne soit redistribuée à l’intérieur du pays ou vers d’autres marchés.

L’affaire relance également le débat sur les itinéraires empruntés par les trafiquants, et la manière dont ces réseaux adaptent leurs stratégies pour contourner les contrôles. Ghardaïa, longtemps perçue comme un point de transit relativement calme, s’impose désormais comme une zone sous surveillance renforcée.

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