Maghreb: un groupe suisse élargit son empreinte dans l’industrie

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L’attractivité du Maroc pour les industriels étrangers ne cesse de se confirmer, en particulier dans les secteurs stratégiques tels que l’électronique, l’aéronautique et la défense. Grâce à un écosystème industriel en pleine structuration, une main-d’œuvre qualifiée et une proximité logistique avec l’Europe, le royaume attire des entreprises à la recherche de nouvelles bases de production compétitives. Ce dynamisme se traduit aujourd’hui par l’arrivée du groupe suisse Cicor, qui a récemment pris le relais d’un acteur français, consolidant ainsi l’ancrage de capitaux européens dans le tissu industriel marocain.

La décision du groupe Cicor de reprendre une partie des activités de la société française Eolane, placée en redressement judiciaire en mars dernier, a été entérinée par le tribunal de commerce de Paris. Cette opération permet à l’industriel suisse d’élargir considérablement sa présence géographique avec sept sites de production supplémentaires, dont deux situés au Maroc. Les cinq autres se trouvent en France, précisément à Angers, Combrée, Saint-Agrève, Neuilly-en-Thelle et Douarnenez.

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Si le site de Valence reste en attente d’une décision juridique distincte, le reste du périmètre repris par Cicor représente près de 90 % des effectifs des unités concernées, soit environ 890 emplois maintenus. La préférence des salariés pour l’offre helvétique a été déterminante dans l’issue de la procédure, les alternatives concurrentes n’ayant pas convaincu ou ayant été retirées en cours de route.

Du point de vue stratégique, cette acquisition s’inscrit dans un plan d’expansion ciblée. Pour Cicor, la présence au Maroc s’insère logiquement dans sa volonté de renforcer ses capacités industrielles, notamment sur les marchés de la santé, de la défense et de l’industrie. Le pays est perçu comme un prolongement naturel de son dispositif européen, avec des atouts favorables à la compétitivité et à l’innovation.

Afin d’accompagner cette transition, un investissement global de plus de 30 millions d’euros a été annoncé pour moderniser l’ensemble des sites intégrés. Une enveloppe de 4 millions d’euros est dédiée à l’acquisition de nouveaux équipements, bien que la répartition précise entre les différents sites ne soit pas encore communiquée. À travers cette démarche, Cicor ambitionne de constituer un pôle d’excellence industriel à l’échelle européenne d’ici 2028.

Il est à noter que certaines entités internationales d’Eolane, notamment celles situées en Estonie, en Chine et en Malaisie, ne sont pas incluses dans la transaction. Ces unités, jugées plus rentables, restent sous le contrôle du fonds Hivest et continueront leurs opérations indépendamment.

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L’arrivée de Cicor au Maroc marque donc une étape significative dans la consolidation des relations industrielles entre l’Europe et le royaume, et confirme l’intérêt croissant des groupes internationaux pour le potentiel manufacturier marocain.

L’attractivité du Maroc pour les industriels étrangers ne cesse de se confirmer, en particulier dans les secteurs stratégiques tels que l’électronique, l’aéronautique et la défense. Grâce à un écosystème industriel en pleine structuration, une main-d’œuvre qualifiée et une proximité logistique avec l’Europe, le royaume attire des entreprises à la recherche de nouvelles bases de production compétitives. Ce dynamisme se traduit aujourd’hui par l’arrivée du groupe suisse Cicor, qui a récemment pris le relais d’un acteur français, consolidant ainsi l’ancrage de capitaux européens dans le tissu industriel marocain.

La décision du groupe Cicor de reprendre une partie des activités de la société française Eolane, placée en redressement judiciaire en mars dernier, a été entérinée par le tribunal de commerce de Paris. Cette opération permet à l’industriel suisse d’élargir considérablement sa présence géographique avec sept sites de production supplémentaires, dont deux situés au Maroc. Les cinq autres se trouvent en France, précisément à Angers, Combrée, Saint-Agrève, Neuilly-en-Thelle et Douarnenez.

Si le site de Valence reste en attente d’une décision juridique distincte, le reste du périmètre repris par Cicor représente près de 90 % des effectifs des unités concernées, soit environ 890 emplois maintenus. La préférence des salariés pour l’offre helvétique a été déterminante dans l’issue de la procédure, les alternatives concurrentes n’ayant pas convaincu ou ayant été retirées en cours de route.

Du point de vue stratégique, cette acquisition s’inscrit dans un plan d’expansion ciblée. Pour Cicor, la présence au Maroc s’insère logiquement dans sa volonté de renforcer ses capacités industrielles, notamment sur les marchés de la santé, de la défense et de l’industrie. Le pays est perçu comme un prolongement naturel de son dispositif européen, avec des atouts favorables à la compétitivité et à l’innovation.

Afin d’accompagner cette transition, un investissement global de plus de 30 millions d’euros a été annoncé pour moderniser l’ensemble des sites intégrés. Une enveloppe de 4 millions d’euros est dédiée à l’acquisition de nouveaux équipements, bien que la répartition précise entre les différents sites ne soit pas encore communiquée. À travers cette démarche, Cicor ambitionne de constituer un pôle d’excellence industriel à l’échelle européenne d’ici 2028.

Il est à noter que certaines entités internationales d’Eolane, notamment celles situées en Estonie, en Chine et en Malaisie, ne sont pas incluses dans la transaction. Ces unités, jugées plus rentables, restent sous le contrôle du fonds Hivest et continueront leurs opérations indépendamment.

L’arrivée de Cicor au Maroc marque donc une étape significative dans la consolidation des relations industrielles entre l’Europe et le royaume, et confirme l’intérêt croissant des groupes internationaux pour le potentiel manufacturier marocain.

L’attractivité du Maroc pour les industriels étrangers ne cesse de se confirmer, en particulier dans les secteurs stratégiques tels que l’électronique, l’aéronautique et la défense. Grâce à un écosystème industriel en pleine structuration, une main-d’œuvre qualifiée et une proximité logistique avec l’Europe, le royaume attire des entreprises à la recherche de nouvelles bases de production compétitives. Ce dynamisme se traduit aujourd’hui par l’arrivée du groupe suisse Cicor, qui a récemment pris le relais d’un acteur français, consolidant ainsi l’ancrage de capitaux européens dans le tissu industriel marocain.

La décision du groupe Cicor de reprendre une partie des activités de la société française Eolane, placée en redressement judiciaire en mars dernier, a été entérinée par le tribunal de commerce de Paris. Cette opération permet à l’industriel suisse d’élargir considérablement sa présence géographique avec sept sites de production supplémentaires, dont deux situés au Maroc. Les cinq autres se trouvent en France, précisément à Angers, Combrée, Saint-Agrève, Neuilly-en-Thelle et Douarnenez.

Si le site de Valence reste en attente d’une décision juridique distincte, le reste du périmètre repris par Cicor représente près de 90 % des effectifs des unités concernées, soit environ 890 emplois maintenus. La préférence des salariés pour l’offre helvétique a été déterminante dans l’issue de la procédure, les alternatives concurrentes n’ayant pas convaincu ou ayant été retirées en cours de route.

Du point de vue stratégique, cette acquisition s’inscrit dans un plan d’expansion ciblée. Pour Cicor, la présence au Maroc s’insère logiquement dans sa volonté de renforcer ses capacités industrielles, notamment sur les marchés de la santé, de la défense et de l’industrie. Le pays est perçu comme un prolongement naturel de son dispositif européen, avec des atouts favorables à la compétitivité et à l’innovation.

Afin d’accompagner cette transition, un investissement global de plus de 30 millions d’euros a été annoncé pour moderniser l’ensemble des sites intégrés. Une enveloppe de 4 millions d’euros est dédiée à l’acquisition de nouveaux équipements, bien que la répartition précise entre les différents sites ne soit pas encore communiquée. À travers cette démarche, Cicor ambitionne de constituer un pôle d’excellence industriel à l’échelle européenne d’ici 2028.

Il est à noter que certaines entités internationales d’Eolane, notamment celles situées en Estonie, en Chine et en Malaisie, ne sont pas incluses dans la transaction. Ces unités, jugées plus rentables, restent sous le contrôle du fonds Hivest et continueront leurs opérations indépendamment.

L’arrivée de Cicor au Maroc marque donc une étape significative dans la consolidation des relations industrielles entre l’Europe et le royaume, et confirme l’intérêt croissant des groupes internationaux pour le potentiel manufacturier marocain.

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