Le Maroc passe à la vitesse supérieure dans sa stratégie numérique. Avec une ambition affirmée de devenir un acteur majeur du digital en Afrique, Rabat mise sur des partenariats technologiques de référence pour moderniser son écosystème numérique. En tête de ces alliances, la firme finlandaise Nokia, qui accompagnera le Royaume dans le déploiement d’infrastructures de nouvelle génération.
La coopération entre le Maroc et Nokia s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de transformation numérique. Elle prévoit une série d’initiatives structurantes. Cela va de l’amélioration de la couverture Internet, au déploiement de la 5G, à l’extension du réseau de fibre optique et la mutualisation des infrastructures entre les opérateurs télécoms. L’objectif est de garantir un accès numérique équitable, fiable et performant sur l’ensemble du territoire.
Cette collaboration met aussi l’accent sur le développement du capital humain, avec des programmes dédiés à la formation des jeunes dans les domaines clés du digital, tels que l’intelligence artificielle, la cybersécurité ou encore la gestion des données. Avec ce partenariat et l’ensemble de ses réformes numériques en cours, le Maroc espère générer jusqu’à 10 milliards de dollars de valeur économique d’ici 2030 grâce au secteur numérique.
Le gouvernement mise ainsi sur une croissance soutenue de l’innovation technologique, de la productivité des entreprises et de l’attractivité du pays auprès des investisseurs et start-up internationales. Les autorités entendent également faire du numérique un accélérateur d’inclusion sociale et territoriale, en démocratisant l’accès aux services publics en ligne et en stimulant l’entrepreneuriat local, notamment dans les régions les moins connectées.
Dans un contexte où l’indépendance technologique devient un enjeu crucial, le Maroc cherche à se positionner comme un hub numérique régional, capable d’offrir des solutions innovantes à l’échelle continentale. En s’alliant à des leaders mondiaux comme Nokia, le pays envoie un signal clair. Il ne veut pas seulement consommer la technologie, mais bien la maîtriser, la produire et l’exporter.
Laisser un commentaire