L’émotion reste vive après l’assassinat d’une jeune nourrice à Wamon, dans la commune d’Avrankou. Attristé par ce drame, l’Institut national de la femme (INF) s’est rendu auprès de la famille endeuillée pour lui témoigner son soutien, selon les informations rapportées par le quotidien de service public La Nation.
Le mardi 15 avril 2025, une délégation de l’INF, conduite par sa Secrétaire exécutive Flore Djinou, a visité le domicile familial à Porto-Novo. Touchée par la douleur des proches, elle a présenté les condoléances de l’Institut et assuré la famille de l’engagement total de l’INF à ses côtés.
Flore Djinou a affirmé que l’Institut interviendra sur les plans psychologique et juridique, pendant toute la procédure judiciaire. Elle a annoncé l’envoi d’un courrier officiel au procureur de la République près le tribunal de première instance de Porto-Novo, afin que l’INF puisse se constituer partie civile dans ce dossier. « Nous veillerons à ce que justice soit rendue, conformément aux lois en vigueur », a-t-elle déclaré.
Pour la Secrétaire exécutive, ce crime rappelle cruellement la nécessité de renforcer les actions de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles au Bénin. Elle a appelé à un engagement collectif pour mettre fin à ces actes barbares qui continuent de détruire des vies.
En rappel, la victime, une nourrice, a été tuée le lundi 7 avril à Wamon. La principale suspecte, une proche de la défunte, a été interpellée le lendemain grâce à une étroite collaboration entre les forces de sécurité et les habitants. La victime aurait désigné son agresseure avant de succomber à ses blessures.
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