Trump: ce réalisateur de cinéma exprime son grand regret

L’apparition fugace de Donald Trump dans le film Maman, j’ai encore raté l’avion (1992) est devenue, selon les propres mots de son réalisateur Chris Columbus, un véritable « boulet« . Dans une récente interview accordée au San Francisco Chronicle, le cinéaste a exprimé ses regrets concernant ce caméo de sept secondes qu’il souhaiterait aujourd’hui pouvoir effacer complètement de son œuvre.

L’inclusion de l’actuel président américain dans le film n’avait rien d’artistique, mais relevait simplement d’une nécessité pratique. La production souhaitait tourner dans le prestigieux Plaza Hotel de New York, propriété de Trump depuis 1988. Ce dernier aurait imposé son apparition comme condition pour obtenir l’autorisation de filmer dans l’établissement, bien loin de la version que Trump lui-même raconte, affirmant que Columbus l’aurait « supplié » de participer au long-métrage.

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Une présence imposée plutôt que désirée

« Il a raconté que je l’avais supplié de jouer dans le film, mais je ne supplierais jamais quelqu’un qui n’est pas acteur de jouer dans un film ! » Cette apparition non désirée est désormais source de frustration pour le réalisateur qui confie : « C’est devenu une véritable malédiction. J’aimerais tellement que ça n’existe plus. » Malgré son mécontentement, Columbus se trouve dans l’impossibilité de modifier son film des années après sa sortie.

La situation prend une dimension plus personnelle encore lorsque le réalisateur évoque ses craintes quant aux conséquences potentielles d’une suppression de la scène. Bien que né aux États-Unis, Columbus, qui a des origines italiennes, exprime une inquiétude surprenante à savoir celle d’être expulsé.

L’anecdote derrière le caméo présidentiel

Dans cette scène devenue malgré elle historique, le jeune Kevin McCallister (interprété par Macaulay Culkin), après s’être trompé d’avion et avoir atterri seul à New York au lieu de rejoindre sa famille à Miami, se retrouve au Plaza Hotel. Il y croise alors le propriétaire des lieux à qui il demande simplement son chemin – ce propriétaire n’étant autre que Donald Trump jouant son propre rôle.

Une réponse

  1. Avatar de Zero Intérêt
    Zero Intérêt

    La « cancel culture », c’est insupportable !
    Il est dedans, il est dedans … faudrait peut-être arrêter de vivre dans le passé ! C’est juste un film pour des enfants qui ne se rendent même pas compte que ce directeur d’hotel est aujourd’hui président.

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