Le parti Union Progressiste le Renouveau (UP-R), membre influent de la majorité présidentielle au Bénin, traverse une période de turbulences internes. Depuis la dénonciation faite par le député Dolénix Kogblévi jusqu’à la prise de position de Me Adrien Houngbédji en passant par la suspension du chef d’arrondissement de Glo-Djigbé et les démissions en cascade enregistrées dans ces rangs, tout donne l’impression que ce parti est secoué par une crise interne qui pourrait bien lui nuire plus tard. Le 6 avril 2025, le Chef d’Arrondissement (CA) de Glo Djigbé, dans la commune d’Abomey-Calavi, a été suspendu de ses fonctions. Cette décision a été interprétée comme une sanction politique, en raison de présumés critiques au sujet de la gestion du pouvoir. Selon certains cadres du parti dont le député Victor Tokpanou, « cette sanction est profondément injuste ». L’élu de la 6è circonscription estime « qu’il y a incontestablement une cabale au niveau local qui est préjudiciable au rassemblement et aux défis qui se présentent au parti ». Pour lui, le CA devrait être rétabli dans ses droits.
Mais bien avant, alors que tout le monde pensait que tout allait bien, le député Délonix Kogblévi, élu sous la bannière de l’UP-R, a publiquement dénoncé la gestion opaque des ressources humaines et financières du parti. Dans un message publié sur les réseaux sociaux en juin 2024, il a révélé avoir dû financer sa propre campagne électorale, malgré l’existence de fonds alloués par le parti. Il a également affirmé que son plan de campagne avait été ignoré, le contraignant à mener sa campagne de manière indépendante. Ces déclarations ont mis en lumière des fractures internes au sein de l’UP-R, exacerbées par des divergences sur la gestion des ressources. Elles ont également alimenté les critiques concernant le manque de cohésion au sein du parti.
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