La Tanzanie cherche à donner un nouvel élan à sa filière huile de palme. Pour y parvenir, le pays regarde vers l’Indonésie, l’un des leaders mondiaux du secteur. L’ambassadeur tanzanien en poste à Jakarta, a récemment rencontré les responsables de la GAPKI, l’organisation qui regroupe les acteurs majeurs de la filière indonésienne.
L’objectif de cette démarche est de permettre à la Tanzanie d’acquérir un savoir-faire éprouvé dans le développement de plantations industrielles. Les discussions ont porté sur la mise en place d’un appui structuré, incluant la formation des agriculteurs, la transmission de compétences et l’accompagnement technique sur le long terme.
Ce partenariat est stratégique pour la Tanzanie, qui cherche à réduire sa dépendance aux importations d’huile de palme. Malgré un potentiel agricole important, le pays peine encore à satisfaire sa propre demande intérieure. En s’inspirant du modèle indonésien, les autorités espèrent bâtir une filière plus compétitive, avec une meilleure organisation et des rendements améliorés.
Le soutien annoncé par la GAPKI ne se limite pas à la production. Il inclura également la recherche agronomique et l’encadrement des petits producteurs. Pour la Tanzanie, cette coopération pourrait marquer un tournant vers une agriculture plus structurée, avec des retombées économiques locales.
Ce projet intervient dans un contexte où plusieurs pays africains cherchent à renforcer leur souveraineté alimentaire. L’initiative tanzanienne montre que le développement agricole passe aussi par des partenariats ciblés et une ouverture à l’expertise étrangère.