Un couple français et des béninois devant la justice pour trafic d’identité dans  l’adoption d’enfant

La salle d’audience du tribunal de première instance de Cotonou a été le théâtre, ce vendredi 2 mai, d’une affaire scabreuse de fraude à l’adoption d’enfant. Quatre individus, un quatuor composé de deux ressortissants français et de deux citoyens béninois, ont comparu sous le poids d’accusations graves : organisation d’un trafic d’identité dans le but de contourner les voies légales de l’adoption.

Les témoignages recueillis à la barre ont révélé un stratagème audacieux. Un couple français, fraîchement uni par les liens du mariage, aurait ourdi un plan avec un couple béninois pour s’approprier un enfant. Leur méthode ? La falsification éhontée de documents officiels, visant à établir une fausse filiation paternelle. L’ombre d’un projet de passeport au nom de la véritable génitrice a également plané sur les débats, une transaction monnayée contre la somme de 200 euros.

Cependant, l’édifice frauduleux a commencé à vaciller lorsque le père biologique, après avoir empoché un million de francs CFA, s’est volatilisé dans la nature. Les autres acteurs de cette sombre pièce – le couple français, la mère de l’enfant et un intermédiaire chargé de faciliter les manœuvres illégales – ont été appréhendés et placés sous mandat de dépôt, incarcérés dans l’attente de leur procès.

Lors de leur comparution, les prévenus ont catégoriquement rejeté les accusations portées à leur encontre. La mère de l’enfant a feint l’ignorance quant à une éventuelle transaction financière entre son époux et les Français. « Mon mari me raconte beaucoup de choses, mais il n’a jamais évoqué cette somme avec moi », a-t-elle déclaré, tentant de se distancer de l’implication de son conjoint.

Du côté des Français, une ancienne employée municipale et son mari auto-entrepreneur ont tenté de justifier leur démarche par un élan humanitaire, arguant de leur désir d’« offrir une chance à un enfant et de lui éviter la misère de la rue ». Toutefois, aucun argument solide n’a été avancé pour éclaircir le choix spécifique du Bénin comme terre d’adoption, laissant planer un doute sur leurs motivations réelles.

Au terme des échanges tendus, le tribunal a décidé de renvoyer l’affaire au 23 mai 2025. Cette nouvelle date permettra au ministère public de formuler ses réquisitions et aux magistrats d’examiner une requête de remise en liberté provisoire déposée par les avocats de la défense, espérant ainsi obtenir une libération conditionnelle pour leurs clients.

Cette affaire trouble met en lumière les dérives potentielles qui peuvent entacher les procédures d’adoptions internationales. Elle rappelle avec force l’impératif de respecter scrupuleusement les cadres légaux établis pour la protection des droits fondamentaux des enfants, les plaçant au-dessus de toute considération financière ou désir d’adoption précipité. 🔥 « Restez branché à l’actu béninoise sur notre chaîne WhatsApp officielle ! » en cliquant sur ce lien https://whatsapp.com/channel/0029VaCgIOFL2ATyQ6GSS91x

6 réflexions au sujet de “Un couple français et des béninois devant la justice pour trafic d’identité dans  l’adoption d’enfant”

  1. Avec tout ça, le Bénin refuse de sortir du français CFA. A quand l’adoption des Béninois de petits français ?

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  2. Mais Mlk il faut déjà que nous sachions qui vous êtes. Vous pouvez déjà le faire devant notre magnifique comité présidé par Me Jacques Vergès et OLLA OUMAR le gbévoun gan

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  3. tchite je viens de lire que depuis 2022
    il n est pas possible d adopter un enfant au Bénin
    d ou le trafic d enfant

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  4. Des pédos? Le profils des français en dit long sur leur implication et niveau responsabilité dans ce dossier 📂 📂 📂 « Du côté des Français, une ancienne employée municipale et son mari auto-entrepreneur »

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    • mlk normalement la procédure d adoption a l étranger doit commencer en France avec un agrément après enquête sociale
      un numéro d agrément est délivré
      ensuite on va a l étranger avec ce numéro d agrément
      qui d ailleurs peut être ànnule

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      • il faut q on monte des associations au Bénin et en France
        q on soit d utilité publique et que les juges requièrent notre avis consultatif avant de prononcer le jugement d adoption

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