Sahara occidental : un autre pays africain prend position

L’Afrique de l’Est vient de connaître un bouleversement géopolitique important avec le changement radical de position du Kenya concernant le dossier du Sahara occidental. Nairobi a officiellement abandonné sa neutralité historique pour soutenir explicitement la souveraineté marocaine sur ce territoire, marquant ainsi une rupture avec des décennies d’ambiguïté diplomatique et de soutien aux thèses séparatistes.

Cette transformation ne constitue pas un simple ajustement tactique, mais représente une évolution profonde de la perception kenyane des réalités régionales. Cette prise de position intervient après un processus de réflexion mené discrètement sous la présidence de William Ruto, démontrant une maturité politique remarquable dans l’approche de cette question sensible.

Une reconnaissance officielle de l’initiative d’autonomie

La visite du Premier ministre kenyan au Maroc et l’inauguration officielle de l’ambassade du Kenya à Rabat ont formalisé ce tournant diplomatique historique. Ces événements symboliques ont permis à Nairobi de proclamer publiquement son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie. Cette reconnaissance officielle marque la fin de l’influence exercée pendant des années par l’Algérie et le Polisario sur la position kenyane.

Le revirement kenyan s’avère particulièrement significatif compte tenu du passé de ce pays dans le dossier sahraoui. Le Kenya avait été l’un des premiers défenseurs du Polisario et avait même facilité l’admission de la prétendue République sahraouie à l’Organisation de l’unité africaine en 1983. Cette transformation radicale illustre l’érosion progressive du soutien continental aux thèses séparatistes et pourrait inspirer d’autres nations africaines à reconsidérer leur position.

Un impact continental attendu

Ce ralliement kenyan au Maroc s’inscrit dans une dynamique plus large de soutien international croissant à l’initiative d’autonomie, déjà approuvée par des puissances majeures comme les États-Unis, la France et l’Allemagne. Le poids stratégique du Kenya en Afrique de l’Est confère à cette décision une portée considérable qui pourrait accélérer la résolution définitive de ce conflit. Cette évolution diplomatique renforce significativement la position marocaine et ouvre la voie à l’exclusion future du Polisario de l’Union africaine.

4 réflexions au sujet de “Sahara occidental : un autre pays africain prend position”

  1. Il y a beaucoup de tarés dans les commentaires comme ce Ali André qui comme un ANE n arrête pas de braire sur l Algérie en parlant de choses qui n existent que dans sa cervelle pourrie depuis les années 70. Au fait le makhzen gaspille l argent des ayacha pour acheter des reconnaissances qui n ont aucune valeur. Autre que les décisions de l onu les aboiements de n importe quelle partie ne valent rien du tout. Beaucoup de présidents reçoivent des cadeaux importants contre une déclaration de reconnaissance. LE SAHARA OCCIDENTAL AURA SON INDÉPENDANCE AVEC OU SANS LA RECONNAISSANCE DE CERTAINS PAYS.

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  2. Les voitures volées partaient vers l’Algérie : un trafic à 30 millions d’euros démantelé à Marseille.

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    • Selon le quotidien anglais The Times, un téléphone est dérobé toutes les huit minutes dans les rues de Londres. Parmi ceux-ci, 80 % sont exportés principalement vers l’Algérie, pour y être revendus.

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  3. Des milliards de dollars dépensés pour le chergui alors que le Zawali fait la chaîne pour le lait, l’huile, le café, les bananes etc etc et se bat comme un chiffonnier pour un mouton caniche pour l’Aïd.
    La diplomatie de la médiocrité initiée par le général médiocre en chef boukharoba porté ses fruits amères.
    En tout cas les casinos espagnols et les Sheraton du monde entier remercient le département régence pour sa bonté.

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