Le mercredi 7 mai 2025, à Gbakèhouè, un village situé dans l’arrondissement de Dévé, commune de Dogbo, une mère de famille d’environ 40 ans a mis fin à ses jours, en ingérant un herbicide. Cette décision désespérée serait liée à des dettes qui pesaient lourdement sur ses épaules.
Mère de jumeaux, selon les informations rapportées par 24h au Bénin, la défunte a été rapidement transportée au centre de santé local, après avoir consommé le produit toxique. Cependant, son état critique a conduit à son décès. Ce drame rappelle un incident similaire survenu récemment à Avrankou, où une femme s’est également suicidée en raison de problèmes financiers.
Dans la nuit du 19 au 20 avril 2025, En effet cette dame résidente au quartier Gbagbo s’est jetée dans un puits, accablée par une dette de 90 000 francs CFA qu’elle n’avait pas pu rembourser. Avant de commettre l’irréparable, elle avait déposé ses vêtements près du puits. Les sapeurs-pompiers, alertés, sont rapidement intervenus pour récupérer du puits le corps sans vie de la victime.
Ces deux drames survenus en si peu de temps lèvent le voile sur les conséquences de la stigmatisation liée aux problèmes financiers, ainsi que sur le manque de soutien social et l’absence de prise en compte de la santé mentale dans la société béninoise. Il est donc impératif d’adopter des mesures visant à sensibiliser la population sur l’importance de la santé mentale et à créer un environnement où les individus peuvent s’exprimer librement sur leurs difficultés financières sans craindre le jugement.
La nécessité d’un soutien social accru et d’une meilleure prise en charge des problèmes de santé mentale est plus que jamais d’actualité pour prévenir de tels drames à l’avenir. 🔥 « Restez branché à l’actu béninoise sur notre chaîne WhatsApp officielle ! » en cliquant sur ce lien https://whatsapp.com/channel/0029VaCgIOFL2ATyQ6GSS91x




La préservation de la cellule de base de la société béninoise qu’est la famille est essentielle pour prévenir ces drames. La vie devient de plus en plus difficile, mais se donner la mort pour 90 000 CFA est symptômatique de la destruction de nos valeurs de solidarité familiale et de bon voisinage.
Construire un pays ne se limite pas seulement à faire des infrastructures, c’est aussi et surtout promouvoir et entretenir les traits culturels de la société pour en faire un rempart contre les aléas de la vie.
Frappe on t’ouvrira!
Demande on te l’accordera!
Ainsi nous manquons de solidarité.
Si la diaspora peut voter durant les élections présidentielles, elle pourra venir en aide à une âme au Bénin.
C’est malheureux!
Je me demande ou sont les maris de ses femmes?
La création par la diaspora « Bénin/Togo » « en France » par exemple pourrait résoudre ce problème en aidant surtout les femmes qui sont prises dans l’engrenage de dettes. Pour cela il faudra des gens honnêtes à la base, et aussi des femmes honnêtes qui feront leur demande d’aide. Et il nous faut des gens de bonne volonté pour y arriver. Si nos petits gestes peuvent sauver une âme, n’hésitons-nous donc pas de nous mettre à l’oeuvre. Et quand cette diaspora « Bénin/Togo » sera créé, la publication sera faite par la LNT où ceux/celles de bonne volonté pourraient contribuer.
»…Suicide de femme en raison de dettes : Le Bénin frappé une deuxième fois en quelques semaines… »
Tout ça est révoltant! Je n’arrive jamais à m’y faire. Mourir pour une dette de 90.000F est vraiment chère payée.
Et personne ne dit rien.
C’est ce que j’ai eu à voir dans mon quartier (bè) à Lomé au Togo. Une femme assez âgée s’est donnée la mort car elle n’arrivait pas à payer une dette 8 000F. Le créditeur, un vendeur de « faux médicaments » la harcelait à longueur de journée. C’est trop triste. Où est la fameuse SOLIDARITÉ agricaine ?