Le conflit armé qui déchire l’Ukraine depuis février 2022 continue d’engendrer des pertes humaines et des destructions massives. Ce conflit oppose les forces russes aux troupes ukrainiennes sur plusieurs fronts, affectant profondément les populations civiles et bouleversant l’équilibre géopolitique régional. Malgré de multiples tentatives diplomatiques, la situation reste marquée par des affrontements réguliers et des tensions persistantes, alors que les initiatives pour instaurer une paix durable peinent à se concrétiser.
Le Kremlin a réaffirmé ce 6 mai que son armée réagirait sans délai en cas d’offensive ukrainienne pendant la trêve décidée unilatéralement par Vladimir Poutine. Prévue entre le 8 et le 10 mai, cette suspension temporaire des hostilités coïncide avec les commémorations de la victoire sur l’Allemagne nazie lors de la Seconde Guerre mondiale. Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe, a précisé que toute attaque de Kiev visant les positions ou installations russes entraînerait une riposte immédiate jugée « adéquate » par Moscou.
Cette annonce survient alors que l’Ukraine adopte une posture sceptique. Le président Volodymyr Zelensky a dénoncé ce qu’il qualifie de « performance théâtrale » de son homologue russe, estimant qu’aucune garantie crédible n’accompagne cette trêve. Jusqu’à présent, Kiev n’a pas officiellement indiqué si ses forces respecteraient cette pause temporaire, le chef d’État ukrainien manifestant ouvertement sa méfiance quant à la sincérité de Moscou.
L’expérience des précédentes tentatives de cessez-le-feu alimente ce climat d’incertitude. Lors des célébrations de Pâques en avril, la Russie avait déjà instauré un court arrêt des combats, qui avait abouti à une réduction partielle des affrontements sans mettre un terme aux violences. De son côté, l’Ukraine, soutenue par les États-Unis, continue de réclamer un cessez-le-feu global et sans conditions, proposition que la Russie a systématiquement refusée jusqu’à présent.
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