À l’heure où la technologie façonne profondément les relations internationales, la sécurisation de l’espace numérique s’impose comme un enjeu de premier plan pour les États. Face à la montée des cybermenaces, qui affectent aussi bien les institutions publiques que les entreprises privées, de nombreux pays cherchent à consolider leur souveraineté numérique à travers des stratégies robustes, des outils innovants et des partenariats ciblés. L’Algérie, consciente de ces enjeux, s’illustre par une démarche proactive en renforçant sa coopération avec des puissances technologiques de référence, dont la Corée du Sud.
Un forum placé sous le signe de la coopération technologique
Le 2ᵉ Forum algéro-coréen sur la cybersécurité, qui s’est tenu récemment à Alger, illustre cette dynamique. L’événement, présidé par Sid Ali Zerrouki, ministre de la Poste et des Télécommunications, a réuni des responsables algériens et sud-coréens, notamment l’ambassadeur You Ki-Jun. L’objectif : consolider les bases d’un partenariat centré sur le transfert de compétences, l’innovation et le renforcement des capacités opérationnelles dans le domaine de la cybersécurité.
« Le niveau de notre coopération avec la République de Corée, reconnue dans le domaine des télécommunications, ouvre des perspectives concrètes », a déclaré M. Zerrouki, rappelant l’importance de l’expérience sud-coréenne pour accompagner la transformation numérique algérienne.
L’exemple sud-coréen en matière de sécurité numérique
La Corée du Sud figure parmi les pays les plus avancés en cybersécurité. Classée première au dernier Global Cybersecurity Index de l’Union Internationale des Télécommunications, elle a mis en place une stratégie nationale ambitieuse axée sur la protection des infrastructures critiques et la lutte contre la désinformation. Le pays fait face à des cyberattaques massives, avec des millions de tentatives quotidiennes recensées. Ce contexte a renforcé sa détermination à investir durablement dans la sécurité de ses réseaux.
« Les cybermenaces ignorent les frontières. La coopération est la clé d’une réponse efficace et mutuellement bénéfique », a souligné l’ambassadeur You Ki-Jun, saluant les avancées algériennes depuis 2019 dans la mise en place de structures dédiées à la cybersécurité.
Une stratégie algérienne adossée à la souveraineté numérique
L’approche algérienne en matière de cybersécurité s’inscrit dans une vision plus large de transformation numérique, avec des priorités telles que l’extension de la fibre optique haut débit, la réduction de la fracture numérique ou encore la préparation au déploiement de la 5G. Cette stratégie est conçue pour renforcer la résilience du pays face aux risques numériques, tout en développant une économie digitale compétitive.
Le forum, organisé en partenariat avec l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA), symbolise également une volonté d’alignement sur les meilleures pratiques internationales. Il marque une étape importante dans l’établissement d’une coopération Sud-Sud axée sur les nouvelles technologies, avec pour ambition de faire de la cybersécurité un pilier de développement durable.
Un enjeu mondial, des réponses concertées
À l’échelle mondiale, le besoin d’une coordination accrue dans la lutte contre les cyberattaques devient pressant. Selon Microsoft, 54 attaques numériques sont recensées chaque seconde, illustrant l’ampleur du phénomène. Les récentes cyberattaques subies par le Royaume-Uni et la Corée du Sud en avril et mai derniers ont démontré que même les systèmes les plus robustes restent vulnérables.
Dans ce contexte, la démarche algérienne, appuyée par l’expertise technologique de Séoul, s’inscrit dans une logique de consolidation de la souveraineté numérique et d’anticipation des risques futurs. Elle pourrait servir de modèle à d’autres pays africains en quête de solutions pour sécuriser leur transition digitale.




la cybercriminalité aujourd’hui et devenue un phénomène qui est arme la plus moderne infiltration dans les réseaux de pays vole de documents sensible blocage du réseau internet le problème tout passe c’est nouvelle technologie les ordinateurs malheureusement il auras toujours des haker capable de pouvoir trouver la faille malgré toute les précautions prise pour protéger.
c’est bien, mais nous avons pris bcp de retard, il faut s’activer est faire kes chose en silence, [la forêt pousse sans le silence,]
شكرا
bravo. les Algériens manquent de discrétion, c’est pour ça qu’ils ont plein d’ennemis autour