Figure emblématique de la vie politique israélienne depuis trois décennies, Benjamin Netanyahu cumule records électoraux et controverses judiciaires. L’actuel Premier ministre a un dossier en justice. Malgré ces accusations, il conserve un fort soutien populaire, notamment dans les rangs de la droite et des milieux religieux, et continue de diriger un pays confronté à des tensions sécuritaires majeures. Pour ses partisans, il s’agit d’un procès politique visant à affaiblir un dirigeant encore jugé indispensable à la stabilité du pays. Pour ses détracteurs, il tente par tous les moyens d’échapper à la justice. Trump lui a apporté son soutien.
Trump défend un allié politique de longue date
Donald Trump a exprimé sans détour son soutien à Netanyahu en appelant à la fin immédiate de son procès. Dans un message publié sur sa plateforme Truth Social, le président américain a qualifié les poursuites en cours de « chasse aux sorcières », dénonçant une injustice envers un homme qu’il décrit comme un combattant inégalé dans l’histoire d’Israël. Cette intervention marque une nouvelle étape dans la relation entre les deux hommes, que Trump présente comme exceptionnelle et décisive pour la sécurité du Moyen-Orient.
S’appuyant sur les récents événements militaires, l’ex-président a mis en avant le rôle qu’aurait joué Netanyahu dans l’opération conjointe contre les installations nucléaires iraniennes. Selon lui, cette opération aurait empêché la constitution d’une menace nucléaire directe. Il affirme que cette efficacité militaire, rendue possible par l’entente entre Washington et Jérusalem, justifie l’abandon des charges pesant sur le chef du gouvernement israélien.
Une rhétorique familière dans la bouche de Trump
Cette prise de position s’inscrit dans un discours déjà éprouvé par Trump dans sa propre défense. À plusieurs reprises, il a dénoncé les procédures judiciaires engagées contre lui aux États-Unis comme étant motivées politiquement. En soutenant Netanyahu, il semble appliquer la même logique : défendre ceux qu’il considère comme des partenaires fidèles contre des institutions qu’il accuse de partialité. Le procès de Netanyahu devient, dans ce cadre, une bataille symbolique contre ce que Trump appelle un « système corrompu » dirigé contre les dirigeants conservateurs.
Cette comparaison implicite entre les trajectoires des deux hommes ne manque pas de poids dans un contexte où Trump prépare une nouvelle campagne présidentielle. En réactivant ses alliances passées et en ravivant les souvenirs de ses années au pouvoir, il cherche aussi à renforcer sa stature internationale auprès de son électorat.
Une déclaration qui fait débat à Jérusalem
La sortie du président américain n’est pas sans conséquences en Israël, où le procès Netanyahu divise profondément. Pour ses partisans, le soutien de Trump conforte l’idée que le Premier ministre est victime d’un traitement injuste, voire d’un complot judiciaire. Ce discours est amplifié par les médias proches du pouvoir et certains ministres de la coalition. En revanche, pour une partie de l’opinion et de la classe politique, ces déclarations fragilisent la justice israélienne et constituent une tentative d’ingérence étrangère dans une affaire strictement nationale.
Le système judiciaire israélien, réputé pour son indépendance, poursuit son travail sans commentaire officiel sur l’intervention américaine. Mais cette intrusion dans le débat public israélien rappelle à quel point le procès de Netanyahu dépasse le simple cadre juridique. Il touche au cœur des équilibres institutionnels du pays, dans un contexte où les tensions politiques internes, les préoccupations sécuritaires et les enjeux diplomatiques restent étroitement liés.




Un chef d’état n’est pas censé se mêler de la politique intérieure d’un autre pays …
Comme Trump est assis sur le Code de la Diplomatie, il ne peut pas le savoir
Bahhhhh quand on se permet de bombarder des sites civils en toute illégalité, on en est plus à ce genre de détail !
« Faites ce que je dis, pas ce que je fais »
Trump est en Mission. Il est au-dessus des lois.
Pas un mot de vrai là-dedans !
Le baiser de Judas …
Trump, champion du Monde de bob-art !
Un menteur pareil, faudra l’empaillé et le mettre en vitrine au Musée de l’Homme
Il doit avoir le Guinness Record de la pirouette verbale
A défaut du prix Nobel … 🙂