Sur la scène internationale, le dossier du Sahara occidental reste un enjeu diplomatique de premier plan pour le Maroc et l’Algérie. Les deux pays, chacun avec sa propre lecture du conflit, multiplient les démarches pour rallier des soutiens à leur cause. La récente prise de position du Parlement centraméricain (Parlacen) illustre ce climat de rivalité feutrée mais persistante.
Réuni mercredi en session plénière, le Parlacen a adopté à l’unanimité une résolution dans laquelle il exprime son appui au plan d’autonomie proposé par Rabat, tout en réaffirmant son soutien à l’intégrité territoriale du Royaume. Le texte qualifie la proposition marocaine de « sérieuse, pragmatique et crédible ».
Cette déclaration marque un nouveau point diplomatique en faveur du Maroc, qui mise depuis plusieurs années sur une approche axée sur le renforcement de ses partenariats bilatéraux, en Afrique comme en Amérique latine. L’enjeu est de faire reconnaître davantage sa proposition d’autonomie comme base réaliste de règlement.
De son côté, l’Algérie, fervente défenseure de la cause sahraouie, poursuit également son plaidoyer en faveur de l’organisation d’un référendum d’autodétermination. Elle appuie les positions du Front Polisario, qui continue de revendiquer un processus conforme aux résolutions onusiennes, notamment celles relatives au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
En appelant au respect des processus diplomatiques et à la stabilité régionale, le Parlement centraméricain rappelle la nécessité de sortir de l’impasse. Cependant, malgré les déclarations de soutien et les prises de position symboliques, une solution durable semble encore lointaine, tant les visions divergent sur la nature du conflit et les voies possibles de règlement.
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