Afrique du Nord : un groupe turc veut investir dans une usine textile

Dans sa quête d’accélération économique, l’Égypte continue de miser sur l’attractivité de ses zones industrielles pour attirer des investisseurs étrangers. Le pays franchit une nouvelle étape dans cette stratégie avec l’arrivée du groupe turc Boni, acteur reconnu du secteur textile, qui envisage d’implanter une usine intégrée dans le pays.

Boni a officialisé un partenariat avec Elsewedy Industrial Development, une filiale du conglomérat égyptien Elsewedy Electric, pour établir une unité de production textile dans la ville de 10th of Ramadan City. Ce futur site industriel bénéficiera d’un statut de zone franche privée, ce qui lui permettra de tirer profit d’avantages douaniers et fiscaux ciblés, notamment pour les activités tournées vers l’export.

L’usine devrait s’étendre sur 120 000 mètres carrés, ce qui en fait un projet ambitieux à l’échelle du secteur textile régional. Le montant de l’investissement s’élève à 100 millions de dollars, un signal fort de la confiance des investisseurs turcs dans l’environnement économique égyptien.

Textile et zones franches : un levier de relance industrielle

Avec cette nouvelle usine, l’Égypte mise sur un double objectif : renforcer ses capacités industrielles dans le textile et consolider sa place dans les chaînes de valeur régionales et mondiales. L’attribution du statut de zone franche vise précisément à offrir des conditions incitatives aux investisseurs, tout en stimulant les exportations.

Le choix de 10th of Ramadan City, l’une des principales zones industrielles du pays, confirme l’orientation du gouvernement égyptien vers une réindustrialisation soutenue par des infrastructures adaptées et des politiques publiques volontaristes. Au-delà des aspects économiques, cette implantation industrielle pourrait aussi symboliser une amélioration des relations économiques entre l’Égypte et la Turquie, deux pays qui cherchent à stabiliser et renforcer leurs échanges commerciaux.

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