Dans un contexte géopolitique en perpétuel mouvement, l’Égypte continue de renforcer sa capacité de défense en misant sur des équipements de haute technologie. Une nouvelle étape pourrait bientôt être franchie avec l’acquisition du système de défense aérienne NASAMS. Cette transaction, encore en attente de validation finale, serait estimée à environ 4,7 milliards de dollars.
D’après le site spécialisé Opex360, le Congrès américain devrait prochainement autoriser cette vente. Ce feu vert viendrait confirmer le partenariat stratégique entre Washington et Le Caire dans le domaine militaire, un lien consolidé au fil des années par des coopérations régulières et des transferts d’équipements.
Le système NASAMS, utilisé notamment pour protéger la capitale américaine, permet de détecter et d’intercepter une grande variété de menaces aériennes. Pour l’armée égyptienne, disposer de cette technologie représenterait un gain significatif en matière de sécurité nationale et de protection du territoire.
L’intérêt de l’Égypte pour ce système s’inscrit dans une stratégie visant à diversifier ses sources d’approvisionnement militaire. Bien que les États-Unis restent l’un de ses principaux partenaires, Le Caire multiplie également les contacts avec d’autres puissances militaires afin de ne pas dépendre d’un seul fournisseur. Une approche qui témoigne d’une volonté de flexibilité dans un environnement géopolitique en constante évolution.
Ce renforcement du dispositif militaire égyptien intervient alors que la région du Moyen-Orient reste marquée par de multiples tensions. L’Égypte, de par sa position stratégique, cherche à se prémunir contre toute forme d’instabilité ou d’agression. Au-delà de l’aspect technique, cette acquisition pourrait aussi renforcer l’influence du pays sur la scène régionale, en lui offrant une meilleure capacité de dissuasion. Pour les autorités égyptiennes, investir dans un armement moderne est autant une question de sécurité que de souveraineté.



