Le Maroc ne cache plus ses ambitions. Alors que le pays se prépare à co-organiser la Coupe du monde 2030 aux côtés de l’Espagne et du Portugal, il engage d’ores et déjà des moyens considérables pour accueillir l’événement dans les meilleures conditions. Selon l’agence Reuters, Rabat prévoit un investissement de 4,2 milliards de dollars pour moderniser ses aéroports au cours des cinq prochaines années.
Cette stratégie s’inscrit dans une vision plus large. Le Maroc entend faire de la Coupe du monde une opportunité de transformation. Le projet va bien au-delà du sport. Il s’agit de renforcer les capacités logistiques du pays, d’améliorer la mobilité des voyageurs et de hisser le niveau des services aux standards internationaux.
L’accord récemment signé entre le gouvernement marocain et l’Office national des aéroports vient poser les bases de cette transformation. Il prévoit des travaux de rénovation et d’extension sur plusieurs sites majeurs, dont les aéroports de Casablanca, Marrakech, Agadir et Fès. Ces infrastructures sont appelées à jouer un rôle central dans l’accueil des millions de visiteurs attendus pendant la compétition.
Ce choix d’investir dans les aéroports n’est pas anodin. Le Maroc veut garantir une expérience fluide aux voyageurs, dès leur arrivée sur le sol national. Un aéroport moderne, bien connecté et capable d’absorber un trafic dense constitue un atout stratégique pour réussir un événement d’envergure mondiale.
Mais derrière cette décision, on perçoit aussi une volonté de long terme. La modernisation des infrastructures ne vise pas uniquement la Coupe du monde. Elle s’inscrit dans un effort plus global de positionnement du Maroc comme plateforme de transit aérien entre l’Afrique, l’Europe et le Moyen-Orient. Ces investissements devraient donc générer des bénéfices durables pour le tourisme, le commerce et les échanges internationaux.


