L’Afrique du Sud intensifie ses efforts pour développer un secteur énergétique plus durable et moins dépendant des énergies fossiles. Le gouvernement sud-africain mise sur une série de réformes et de projets qui devraient permettre d’exploiter pleinement le potentiel du pays en matière d’énergies renouvelables, comme le solaire et l’éolien.
Dans cette dynamique, la Banque africaine de développement (BAD) a validé un financement de 474,6 millions de dollars. Ce prêt vient appuyer le programme de gouvernance des infrastructures et de croissance verte, qui vise à moderniser les réseaux et à soutenir la transformation écologique.
Selon les autorités sud-africaines, le programme repose sur trois axes majeurs. Le premier consiste à renforcer la sécurité énergétique par la restructuration du secteur de l’électricité, un chantier prioritaire alors que le pays fait face à de fréquentes coupures de courant. Le deuxième pilier est la transition juste vers une économie moins émettrice de carbone, notamment grâce au développement d’installations solaires et éoliennes. Enfin, le troisième volet porte sur l’amélioration de l’efficacité des transports et la rénovation des infrastructures essentielles.
La BAD explique que cet accompagnement financier doit permettre à l’Afrique du Sud de disposer de bases solides pour relancer sa croissance tout en réduisant son empreinte environnementale. L’objectif est aussi de créer des emplois et d’attirer des investissements supplémentaires dans le secteur des énergies propres.
La transformation énergétique du pays s’inscrit dans un contexte de défis multiples : assurer l’accès à l’électricité pour tous, limiter les pannes récurrentes et respecter les engagements climatiques. Le gouvernement compte ainsi renforcer la production d’énergies renouvelables et diversifier les sources d’approvisionnement, en s’appuyant sur des partenariats publics et privés. Ce nouveau financement illustre la confiance des bailleurs dans la capacité de l’Afrique du Sud à accélérer sa mutation énergétique. À terme, ces initiatives pourraient contribuer à rendre l’économie plus résiliente et moins exposée aux fluctuations des prix des hydrocarbures.
